Changement dans les habitudes d'épargne : Les Canadiens et les Américains n'ont pas la même attitude face à la retraite English
Un sondage de Franklin Templeton révèle qu'un plus grand nombre de Canadiens mettent de l'argent de côté, mais leur niveau élevé d'anxiété est en contradiction avec leur attitude passive en matière de planification
TORONTO, le 14 mars 2016 /CNW/ - Renversement de situation remarquable, les Canadiens sont maintenant plus nombreux que les Américains à épargner en vue de leur retraite. Selon le sondage 2016 Retirement Income Strategies and Expectations (RISE) (stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite) de Placements Franklin Templeton, 70 % des préretraités canadiens ont commencé à mettre de l'argent de côté pour la retraite, et ce pourcentage est en progression constante depuis 2015 (63 %) et 2014 (60 %). Aux États-Unis en revanche, la tendance à la baisse se poursuit, alors que seulement 59 % des préretraités épargnent en vue de la retraite, comparativement à 61 % en 2015 et à 65 % en 2014.
« Une des causes possibles de l'augmentation du taux d'épargne en vue de la retraite parmi les Canadiens pourrait être l'utilisation accrue des possibilités d'épargne en milieu de travail. Les résultats de notre sondage montrent que 26 % des Canadiens (en hausse par rapport à 20 % en 2014) mettent de l'argent de côté pour la retraite grâce à des programmes de retenues salariales offerts par leur employeur », a expliqué Duane Green, directeur général, Canada, Société de Placements Franklin Templeton. « Cependant, malgré cette tendance positive à l'égard de l'épargne au Canada, la retraite est la source de certaines inquiétudes récurrentes, comme nous pouvons l'observer dans notre sondage annuel et, de façon empirique, dans le cadre des discussions que nous avons régulièrement à ce sujet avec nos clients canadiens. »
Cette année, le sondage a révélé que 82 % des Canadiens se demandent s'ils pourront payer leurs dépenses à la retraite, et c'est bien avant leur retraite proprement dite qu'ils éprouvent le plus d'anxiété à ce sujet.
« Plus la retraite approche, et plus les gens commencent à s'en inquiéter sur le plan financier. Notre sondage montre qu'un pourcentage étonnamment élevé de Canadiens qui prévoient prendre leur retraite dans les onze à quinze prochaines années, soit 92 %, ont certaines préoccupations quant aux dépenses qu'ils paieront à la retraite », a déclaré Matthew Williams, chef, Régimes à cotisations déterminées et retraite, Société de Placements Franklin Templeton.
Le sondage révèle également que la façon dont les préretraités envisagent leurs dépenses au moment de la retraite ne coïncide pas avec les habitudes réelles des retraités. M. Williams attire l'attention sur des données du sondage qui indiquent que « 69 % des préretraités prévoient dépenser moins à la retraite, alors que seulement 32 % des retraités déclarent que leurs dépenses ont bel et bien diminué. Il y a donc un écart entre ce que les préretraités entrevoient et ce que les retraités canadiens vivent réellement. »
On peut combler cet écart et réduire le stress qui y est associé en faisant appel aux conseils d'un professionnel pour mettre au point un plan en matière d'épargne et de revenu pour la retraite. Comme le souligne M. Williams, « la première étape consiste à créer un budget de retraite, puis à élaborer un plan en fonction de celui-ci. Un conseiller financier peut vous aider à formuler un plan et à le mettre en œuvre. »
M. Williams fait remarquer que « plus on vieillit, plus la probabilité de problèmes de santé imprévus - qu'ils soient de nature mentale ou physique - augmente, tout comme les dépenses liées aux médicaments d'ordonnance ou la possibilité d'avoir besoin de soins de longue durée. Nous continuons d'observer une prise de conscience des préoccupations liées aux soins de santé, lesquelles sont susceptibles d'augmenter à mesure que les gens vieillissent. » Alors que les moins de 55 ans croient que le fait de manquer d'argent (33 %) sera un plus grand sujet de préoccupation à la retraite que les problèmes de santé ou les questions médicales (23 %), cette tendance s'inverse considérablement chez les personnes plus âgées. Plus du tiers (36 %) des préretraités de 55 à 64 ans s'attendent à ce que les questions médicales et de santé représentent leur principale préoccupation à la retraite, tandis que 19 % prévoient qu'ils s'inquiéteront surtout de manquer d'argent.
Les investisseurs autonomes sont plus anxieux
Peu importe la nature particulière de leurs préoccupations, 72 % des Canadiens ressentent un stress plus ou moins intense en pensant à leurs épargnes et à leurs placements en vue de la retraite. Fait important, parmi ceux qui se déclarent très stressés et anxieux, 76 % ne font pas actuellement affaire avec un conseiller en placements.
« Faire appel à un professionnel pour obtenir des conseils en matière de placements peut contribuer à réduire en partie le stress et l'incertitude que suscite la perspective de la retraite », a affirmé M. Williams. « L'élaboration d'un plan pour la retraite peut aider les Canadiens à avoir plus confiance dans leurs préparatifs, peu importe le type de retraite qu'ils envisagent, que ce soit de travailler à temps partiel, de faire du bénévolat ou de voyager. »
Les chiffres montrent également l'utilité des conseils professionnels lorsqu'il s'agit d'accorder la priorité à la planification de la retraite : 91 % des préretraités qui font affaire avec un conseiller financier ont commencé à mettre de l'argent de côté pour la retraite, comparativement à 52 % de ceux qui n'ont jamais fait appel à un conseiller.
La planification individuelle de la retraite revêt une importance particulièrement critique quand on pense que 63 % des Canadiens n'ont pas de régime de retraite au travail, selon le sondage. L'absence de régimes de retraite est, selon les données de Statistique Canada pour 2015[1], particulièrement préoccupante dans le secteur privé, où seulement 22 % des employés bénéficient d'un régime de retraite offert par l'employeur, ce qui contraste fortement avec le taux de couverture de 60 % pour les employés du secteur privé aux États-Unis.
Le laxisme peut cependant être un problème parmi les personnes qui ont un régime de retraite au travail. En effet, près de la moitié (48 %) des Canadiens qui ont un régime de retraite au travail ne connaissent par leur taux de cotisation personnelle, et seulement 12 % (contre 18 % en 2015) ont fait appel à leur conseiller au moment de sélectionner des placements pour ce régime de retraite.
« Nous encourageons les Canadiens à jouer un rôle plus actif dans leurs stratégies d'épargne pour la retraite et à retenir les services d'un conseiller financier pour les aider à élaborer un plan complet », a précisé M. Williams.
Autres faits saillants du sondage :
- À l'échelle régionale, pas moins de 81 % des préretraités dans les provinces des Prairies ont commencé à épargner en vue de la retraite, alors que seulement 58 % des préretraités québécois ont entrepris de le faire. À l'échelle nationale, 70 % des préretraités canadiens épargnent en vue de la retraite.
- Plus de la moitié (53 %) des Canadiens des provinces de l'Atlantique se disent très ou quelque peu préoccupés par la possibilité de vivre plus longtemps que ce qu'ils ont épargné ou de devoir faire des sacrifices majeurs par rapport à leur stratégie de retraite, comparativement à seulement 27 % au Québec. À l'échelle nationale, 44 % des Canadiens craignent de vivre plus longtemps que ce qu'ils ont mis de côté ou de devoir se résoudre à d'importants sacrifices par rapport à leur stratégie en matière de retraite.
- Parmi les retraités canadiens, 43 % déclarent que leurs dépenses ont augmenté depuis leur départ à la retraite, une augmentation marquée depuis 2015 (33 %). Au contraire, les données de réponse pour le même sondage aux États-Unis indiquent une très petite variation entre 2016 (38 %) et 2015 (37 %).
Le sondage
Le sondage Stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite (RISE) de Placements Franklin Templeton a été réalisé en ligne auprès d'un échantillon de 2 006 Canadiens, de 2 019 Américains et de 2 003 Britanniques de 18 ans et plus. Le sondage a été mené au Canada du 4 au 18 janvier 2016 par Online CARAVANMD d'ORC International.
Placements Franklin Templeton
Franklin Resources, Inc. [NYSE : BEN] est une entreprise mondiale de gestion de placements connue sous le nom de Placements Franklin Templeton. Placements Franklin Templeton fournit des services de gestion de placements à l'échelle nationale et internationale à des clients de détail ainsi qu'à des investisseurs institutionnels et au secteur des fonds souverains dans plus de 180 pays. Grâce à ses équipes spécialisées, la société possède une expertise dans toutes les catégories d'actifs - y compris les fonds d'actions, les fonds à revenu fixe, les solutions alternatives et les solutions personnalisées. Les professionnels en placement de la société, dont le nombre se chiffre à plus de 600, sont appuyés par son équipe internationale intégrée de professionnels de la gestion du risque et son réseau mondial de pupitres de négociation. Établie en Californie, la société, qui compte des bureaux dans 35 pays, cumule plus de 65 ans d'expérience en placement; elle gérait un actif d'environ 714 G$ US (966 G$ CA) au 29 février 2016.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site franklintempleton.ca/ ou suivez Franklin Templeton sur Twitter (@FTI_Global), et lisez le blogue Beyond Bulls & Bears, qui présente les points de vue de professionnels des placements de Franklin Templeton dans le monde entier.
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1 Source : Statistique Canada, juillet 2015.
SOURCE Placements Franklin Templeton
Amie Lauder, Communications d'entreprise - Canada, Placements Franklin Templeton, 416 957-6560, [email protected]
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