Commission parlementaire sur le projet de loi 70 - Le point de vue des intervenants de première ligne laissé de côté, déplore le SFPQ
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec26 janv, 2016, 15:50 ET
QUÉBEC, le 26 janv. 2016 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) estime pour le moins paradoxal que les intervenants de première ligne auprès des assistés sociaux ne soient pas invités à livrer leurs commentaires sur le projet de Loi 70. En effet, c'est demain que s'ouvrent les consultations particulières, en commission parlementaire, sur le projet de Loi visant à permettre une meilleure adéquation entre la formation et l'emploi ainsi qu'à favoriser l'intégration en emploi. Le SFPQ, qui représente pourtant le personnel œuvrant dans les Centres locaux d'emploi (CLE) du Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS), n'a pas été retenu par le ministre Sam Hamad pour être entendu, malgré des demandes répétées. « Sur la trentaine de groupes invités à se prononcer sur les mesures coercitives qu'entend mettre de l'avant le ministre, il me semble qu'il aurait été intéressant d'entendre le point de vue de celles et ceux qui œuvrent auprès des bénéficiaires. D'autant plus que certains intervenants qui seront entendus en commission feront directement référence au rôle des agents dans les CLE, aux impacts de la centralisation des services et de l'utilisation des nouvelles technologies mises en place pour pallier aux nombreuses abolitions de postes depuis 10 ans. N'aurait-il pas été pertinent de donner la parole à ceux qui les représentent ? », questionne Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ.
Par le biais de témoignages recueillis auprès de ses membres sur le terrain, le SFPQ aurait pu expliquer les aspects du projet de loi 70 qui posent problème. Déjà, les agents d'aide dans les CLE craignent de porter l'odieux de défricher les modalités d'application du projet de loi seront précisées dans la réglementation. « Cela me laisse donc craindre que tout le fardeau des pressions politiques, qui ne manqueront pas de survenir avec un tel flou, reposera sur les épaules du personnel de première ligne. Le gouvernement met tout en place pour que les agents se fassent pointer du doigt pour leur arbitraire alors que c'est le manque de directives initiales connues qui en sera responsable. Il aurait été souhaitable de nous inviter à la table pour discuter de tels enjeux », indique madame Martineau.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 42 000 membres à travers le Québec, dont quelque 31 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 27 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 11 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.
SOURCE Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
Éric Lévesque, Responsable des relations avec les médias, Tél. : 418 623-2424, poste 338, Cell. : 418 564-4150, [email protected]
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