Selon un sondage de la Banque CIBC, la vaste majorité des investisseurs canadiens ont gardé leur sang-froid malgré la récente volatilité du marché boursier English
Les jeunes investisseurs sont beaucoup plus enclins à se retirer du marché en période de turbulences
TORONTO, le 8 sept. 2015 /CNW/ - Selon un nouveau sondage de la Banque CIBC (TSX: CM) (NYSE: CM), la vaste majorité (85 %) des investisseurs canadiens n'ont pas cédé à la panique lors du récent délestage sur les marchés boursiers mondiaux par suite des turbulences économiques liées à la Chine.
« Ces dernières semaines, les marchés ont secoué les investisseurs; or, il est encourageant de constater que la grande majorité des Canadiens ont résisté à la tentation de se retirer du marché, dit David Scandiffio, président, Gestion d'actifs CIBC. Les fluctuations des marchés sont normales et font partie intégrante du processus de placement. Garder le cap et conserver ses placements dans un portefeuille bien diversifié est la clé de la réussite financière à long terme. »
Le sondage a aussi fait ressortir qu'en général, les Canadiens ne réagissent pas de façon exagérée aux fortes fluctuations du marché; 73 % ont déclaré que la volatilité n'a pas d'incidence sur la façon dont ils gèrent leurs placements. Pas moins de 77 % des investisseurs faisant affaire avec un conseiller conservent leurs placements, comparativement à 65 % des investisseurs autonomes.
Par ailleurs, les investisseurs de plus de 55 ans (82 %) composent plus aisément avec la volatilité des marchés que les investisseurs âgés de 18 à 34 ans (57 %). De même, les hommes (79 %) sont plus susceptibles que les femmes (67 %) de laisser passer la tempête sur les marchés.
« Le sondage révèle que les jeunes investisseurs ont tendance à réagir beaucoup plus vivement à la volatilité que les investisseurs qui ont déjà connu quelques cycles haussiers et baissiers ou qui ont eu l'avantage de faire affaire avec un gestionnaire de portefeuille ou un conseiller financier qui peut leur donner son opinion sur les marchés », souligne M. Scandiffio.
Les investisseurs émotifs qui ne se sont pas dotés d'une stratégie de placement à long terme obtiennent généralement des rendements inférieurs
Un certain nombre de raisons expliquent pourquoi les investisseurs dont les décisions sont dictées par les émotions et qui se retirent du marché pour ensuite y revenir, obtiennent souvent des rendements inférieurs à ceux des investisseurs qui conservent leurs placements.
- Ils achètent lorsque les cours sont élevés et vendent lorsqu'ils sont bas - Agissant sous le coup de l'impulsion, ils achètent et vendent souvent leurs placements au mauvais moment; ils entrent sur le marché lorsque les cours sont élevés et s'en retirent lorsque les rendements touchent leurs creux.
- Ils essaient d'anticiper les mouvements des marchés - Les marchés boursiers peuvent fluctuer fortement, à la hausse ou à la baisse, sans crier gare. Manquer seulement quelques-uns des meilleurs jours de bourse peut réduire sensiblement les rendements. Une personne qui aurait investi 10 000 $ dans l'indice S&P/TSX le 1er janvier 2004 et qui aurait conservé ce placement pendant dix années entières, aurait obtenu environ 11 000 $ de plus qu'une personne qui aurait manqué les 10 meilleurs jours de bourse.
- Ils doivent payer des frais et de l'impôt sur la vente de leurs placements - Les frais d'opération et l'incidence fiscale de la vente de placements dans un compte non enregistré peuvent aussi entraver le rendement.
M. Scandiffio recommande de conserver ses placements, même lors des épisodes de volatilité extrême.
« Un portefeuille bien diversifié vous aidera à atteindre vos objectifs financiers à long terme, explique-t-il. Les recherches sur les marchés montrent constamment que les investisseurs qui conservent leurs placements à long terme obtiennent de meilleurs rendements que les autres. »
Comment garder le cap en période de volatilité sur les marchés
Aux investisseurs qui ont du mal à ne pas déroger à leur stratégie de placement en période de volatilité accrue, Gestion d'actifs CIBC offre quelques conseils de placement.
- La volatilité diminue au fil du temps - De nombreux investisseurs observent la volatilité à court terme sur les marchés boursiers et pensent qu'il s'agit de la norme. En réalité, les marchés boursiers ont tendance à perdre leur volatilité sur des périodes plus longues. Les rendements annuels de l'indice composé de rendement total S&P/TSX ont fortement varié au cours des 50 dernières années, passant de gains de presque 45 % à des pertes de 33 %. Mais lorsqu'on calcule le rendement annuel moyen sur des périodes de 15 ans, la performance de l'indice se stabilise et les gains s'établissent entre 6 % et 15 %. Autrement dit, la probabilité d'obtenir des rendements négatifs diminue à mesure que l'horizon de placement augmente.
- Les marchés baissiers sont souvent suivis de marchés haussiers - Les marchés n'évoluent pas de façon linéaire; ils franchissent plutôt une série de sommets et de creux. Les marchés haussiers, souvent définis comme une hausse d'au moins 15 %, durent habituellement plus longtemps et produisent des variations en pourcentage plus élevées que les marchés baissiers qui les ont précédés. Voilà pourquoi il est généralement rentable de ne pas déroger à sa stratégie de placement durant les phases de baisse.
- Tirez parti des achats périodiques par sommes fixes - La méthode de la moyenne d'achat est une stratégie à long terme qui tire parti de la volatilité du marché et des fluctuations des cours pour réduire le risque et abaisser le coût unitaire moyen des placements. Elle diminue aussi la tendance d'acheter à prix élevé et de vendre à prix bas. Cette stratégie exige qu'un montant fixe soit investi dans un même placement boursier à intervalles réguliers. L'investisseur achète ainsi un plus grand nombre de parts lorsque les prix sont bas et un plus petit nombre de parts lorsque les prix sont élevés, ce qui diminue le coût unitaire moyen des placements.
- La diversification est essentielle - Sur le plan historique, les catégories d'actif les plus performantes et les moins performantes changent d'une année à l'autre. Une diversification entre les catégories d'actif empêche les investisseurs d'essayer d'investir dans la « bonne » catégorie d'actif au « bon » moment.
Principales conclusions du sondage
Avez-vous vendu, ou avez-vous l'intention de vendre, une partie ou la totalité de vos placements en actions en raison de la volatilité récente sur le marché boursier (attribuable à l'effondrement du marché boursier chinois, à la baisse des prix du pétrole et des produits de base, à la dépréciation du huard)?
Total | |
Oui | * |
Non | 85 % |
Ne sais pas | 10 % |
* Échantillon de taille trop faible pour être indiqué.
Quelle est l'incidence de la volatilité des marchés boursiers sur la façon dont vous gérez vos placements?
Total | Courtage autogéré |
Gestionnaire | 18 à 34 ans |
34 à 55 ans |
Plus de 55 ans |
Homme | Femme | |
Je garde mon sang-froid; la volatilité des marchés boursiers ne modifie pas la façon dont je gère mes placements. |
73 % | 65 % | 77 % | 57 % | 74 % | 82 % | 79 % | 67 % |
Ne sais pas | 13 % | 11 % | 13 % | 24 % | * | * | * | 19 % |
Autres réponses dont l'échantillon est de taille trop faible pour être indiqué. |
s. o. | s. o. | s. o. | s. o. | s. o. | s. o. | s. o. | s. o. |
* Échantillon de taille trop faible pour être indiqué.
Les 31 août et 1er septembre 2015, un sondage en ligne a été mené auprès de 1 504 adultes canadiens choisis au hasard parmi les personnes inscrites au Forum Angus Reid. La marge d'erreur, qui mesure la variabilité d'échantillonnage, est de +/- 2,53 %, 19 fois sur 20. Les responsables du sondage ont pondéré statistiquement les résultats en fonction des données du recensement relatives aux études, à l'âge, au sexe et à la région (et, au Québec, à la langue) pour créer un échantillon représentatif de la population adulte du Canada. Les écarts entre les totaux sont attribuables à l'arrondissement des données.
À propos de la Banque CIBC
La Banque CIBC est une importante institution financière canadienne d'envergure mondiale qui compte 11 millions de clients, tant des particuliers que des entreprises. Par l'intermédiaire de ses trois principales unités d'exploitation - Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, Gestion des avoirs et Services bancaires de gros -, la Banque CIBC offre une gamme complète de produits et de services au moyen de son réseau étendu de services bancaires électroniques, de ses centres bancaires et de ses bureaux dans tout le Canada, aux États-Unis et dans le monde entier. Vous trouverez d'autres communiqués et renseignements au sujet de la Banque CIBC sur le site Web de l'entreprise, au www.cibc.com/ca/media-centre/index-fr.html.
SOURCE Banque Canadienne Impériale de Commerce
Personne-ressource pour les médias : Caroline Van Hasselt, directrice en chef, Communications externes, 416 784-6699 ou par courriel : [email protected]
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