Territoire, frontières et migrations : trois thèmes communs aux trois nouvelles expositions qui prennent l'affiche à l'Institut canadien de la photographie English
- Or et argent. Images et imaginaires de la ruée vers l'or
Une relecture d'un événement fondateur de l'identité américaine à travers des images historiques exceptionnelles - Du 3 novembre 2017 au 2 avril 2018 - Frontera. Regards sur la frontière américano-mexicaine.
Huit propositions contemporaines pour penser autrement une frontière au cœur de l'actualité - Du 3 novembre 2017 au 2 avril 2018 - PhotoLab 3 : entre amis
Plus de 8 000 km de frontière non surveillée passée au crible dans l'objectif du jeune photographe canadien Andrea Rutkauskas - Du 3 novembre 2017 au 16 février 2018
OTTAWA, le 1er nov. 2017 /CNW/ - La saison automne-hiver de l'Institut canadien de la photographie (ICP) du Musée des beaux-arts du Canada s'ouvre le 3 novembre avec trois expositions ayant toutes en commun de traiter du territoire, des frontières et des migrations : Or et argent. Images et imaginaires de la ruée vers l'or; Frontera. Regards sur la frontière américano-mexicaine, et PhotoLab 3 : entre amis.
Or et argent. Images et imaginaires de la ruée vers l'or
Organisée par l'Institut canadien de la photographie en partenariat avec Bibliothèque et Archives Canada, cette exposition a été rendue possible grâce à la donation de la collection « Origines de la photographie », par Archive of Modern Conflict. Plus de 150 images, en grande partie inédites, racontent les espoirs, les rêves et les illusions de toute une génération de pionniers lors des deux grandes ruées vers l'or de l'Amérique du Nord : celle qui commence en 1849 en Californie et celle qui lui succéda, à partir de 1896, au Klondike, et qui mènera à la fondation du Territoire du Yukon.
Ils furent légion ceux qui, dans la seconde moitié du XIXe siècle, quittèrent tout pour chercher de l'or. À l'aube des années 1850, la rencontre entre ces nouveaux Argonautes et le daguerréotype, procédé argentique tout juste inventé et tout premier à rendre l'image accessible au grand public, est immédiate et intense. Quarante ans plus tard, la photographie accompagne à son tour la ruée vers l'or au Yukon. Entre-temps, le médium s'est profondément transformé.
En effet, tandis que dans les années 1870, les villes-champignons de Californie deviennent peu à peu des villes fantômes, le miroir de Daguerre, désormais obsolète, fait place à des procédés proches de ceux qui jalonneront le XXe siècle.
Ces deux grands moments dans l'histoire de la photographie sont ainsi mis en valeur dans cette exposition : entre la ruée vers l'or amorcée en 1848 à San Francisco et celle, plus tardive, observée à Dawson City dès 1896, on passe du règne de l'image unique sur métal à celui de l'image multiple, sur verre ou sur papier.
Qu'elles soient sur métal ou sur papier, ces images ont toutes en commun d'avoir été en contact avec de l'or.
« Si l'on peut aujourd'hui se délecter de la vue ces images, c'est bien grâce au fait qu'en leur temps elles ont connu un passage dans un bain d'or, métal plus noble et stable que l'argent. Pour la plupart réalisés dans les années 1850, les daguerréotypes sont d'une netteté et d'une profondeur exceptionnelles et sont souvent rehaussés de couleurs et de retouches à l'or. Les jeunes argonautes nous regardent de leurs yeux brillants et semblent si proches. La photographie est alors toute jeune et si nouvelle, à l'image de ces aventuriers de l'Ouest », a commenté la commissaire de l'exposition, Luce Lebart, directrice de l'Institut canadien de la photographie et auteur du livre Or et argent associé à l'exposition et co-publié par l'Institut canadien de la photographie et l'éditeur RVB-BOOKS.
Frontera. Regards sur la frontière américano-mexicaine
Également organisée par l'Institut Canadien de la Photographie, cette fois en collaboration avec le festival FotoMexico, l'exposition Frontera regroupe huit travaux photographiques contemporains sur la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Réalisées entre 1997 et 2017, ces images questionnent la notion même de frontière, en cherchent les limites et en explorent les représentations. Les images des Mexicains Pablo Lopez Luz et Alejandro Cartagena font écho à celles des Canadiens Mark Ruwedel et Geoffrey James, du Suisse Adrien Missika, de l'Américaine Kirsten Luce et de l'Allemand Daniel Schwarz.
À la variété des propositions présentées dans cette exposition s'ajoutent celles des dispositifs de présentation des images qui vont du livre accordéon aux images vidéos captées par un drone survolant la frontière, en passant par des séries d'images encadrées, des papiers peints, et une projection.
PhotoLab 3 : entre amis
A l'affiche jusqu'au 16 février 2018, la troisième exposition présentée dans PhotoLab, l'espace expérimental de l'Institut canadien de la photographie, présente les œuvres du jeune photographe canadien Andreas Rutkauskas. Né à Winnipeg et maintenant établi à Montréal, l'artiste a parcouru pendant plusieurs années, souvent à pieds, le territoire frontalier de près de 9000 kilomètres de long entre le Canada et les États-Unis, la plus longue frontière internationale du monde. Son œuvre s'inspire et renvoie au livre Between friends/Entre amis, commandité par l'Office National du Film du Canada et publié en 1976 pour souligner le bicentenaire de l'indépendance des États-Unis.
Publication
Conçu et écrit par Luce Lebart avec RVB-BOOKS, le livre Or et argent est une coédition de l'Institut Canadien de la Photographie et de RVB BOOKS. Ce livre de 128 pages richement illustré d'images de la ruée vers l'or de 1849 en Californie et arborant une couverture dorée, retrace les origines de la photographie. Il est disponible à la Boutique du musée et en ligne au prix de 40 $ et également distribué à l'international par RVB-BOOKS.
Rencontre avec les artistes : La parole aux photographes
Le samedi 4 novembre, de 13 h à 16 h, l'Institut canadien de la photographie (ICP) du Musée des beaux-arts du Canada propose au grand public une visite « La parole aux photographes » de ses nouvelles expositions, Frontera. Regards sur la frontière américano-mexicaine et PhotoLab 3 : entre amis. En compagnie de la directrice de l'ICP, Luce Lebart, qui en est la commissaire, Alejandro Cartagena, Kirsten Luce, Pablo Lopez Luz, Andreas Rutkauskas et Daniel Schwarz - dont les œuvres sont exposées - mènent la visite sous forme de conversation. En anglais avec période de questions bilingue. Activité ouverte. Accès sans inscription préalable. Nombre de participants limité. Compris avec le droit d'entrée au Musée. Pour en savoir davantage, visitez https://www.beaux-arts.ca/a-laffiche/calendrier/la-parole-aux-photographes
Branchez-vous
Suivez les actualités de l'Institut sur Instagram. @canadianphotoinstitute
Heures d'ouverture
Les salles d'expositions de l'Institut Canadien de la photographie sont ouvertes de 10 h à 17 h du mardi au dimanche, et jusqu'à 20 h le jeudi. Fermé le lundi. Ouvre à midi le 11 novembre (Jour du Souvenir), durant la période des fêtes du 26 au 31 décembre 2017, le Jour de la Famille en Ontario le 19 février 2018, et durant la relâche scolaire du Québec et de l'Ontario les lundis 5 et 12 mars 2018. Pour en savoir davantage, visitez beaux-arts.ca/heures d'ouverture.
Droits d'entrée
Les droits d'entrée pour les expositions de l'Institut canadien de la photographie sont compris dans les droits d'entrée généraux du Musée : 15 $ pour les adultes, 13 $ pour les aînés et 7 $ pour les 24 ans et moins et les étudiants à temps complet, 30 $ pour les familles (2 adultes, 3 enfants). Entrée libre en tout temps pour les Membres du Musée et les moins de 11 ans. Entrée libre pour tous les visiteurs les jeudis de 17 h à 20 h. Pour en savoir davantage, visitez beaux-arts.ca/heures d'ouverture et droits d'entrées.
À propos de l'Institut canadien de la photographie
L'Institut canadien de la photographie du Musée des beaux-arts du Canada est un pôle créatif et innovant dédié au partage, à la collection et au questionnement de la photographie sous toutes ses formes. Il rassemble les individus et les communautés au musée, en ligne et autour de publications pour voir, apprécier et étudier la photographie. L'Institut a été créé en 2015 et officiellement inauguré en octobre 2016. Ses collections sont fondées sur celle du Musée des beaux-arts du Canada. L'Institut canadien de la photographie bénéficie du soutien exceptionnel de la Banque Scotia - Partenaire Fondateur de l'ICP, du fonds Archives of Modern Conflict (AMC), partenaire du Musée, et de la Fondation du Musée des beaux-arts du Canada. Pour de plus amples renseignements, visitez beaux-arts.ca/icp.
À propos du Musée des beaux-arts du Canada
Le Musée des beaux-arts du Canada abrite la plus importante collection d'œuvres d'art ancien et actuel canadien au monde. En outre, il réunit la plus prestigieuse collection d'art européen du XIVe au XXIe siècles au Canada, d'importantes œuvres d'art indigène, américain et asiatique ainsi qu'une collection mondialement réputée d'estampes, de dessins et de photographies. Fondé en 1880, le Musée des beaux-arts du Canada joue un rôle clé sur la scène culturelle canadienne depuis plus d'un siècle. L'une de ses principales missions consiste à accroître l'accès à l'excellence en matière d'œuvres d'art pour tous les Canadiens. Pour de plus amples renseignements, visitez beaux-arts.ca et suivez-nous sur Twitter sur @MBACanada, YouTube, Facebook, et Instagram.
À propos de la Fondation du Musée des beaux-arts du Canada
La Fondation soutient le Musée des beaux-arts du Canada dans la réalisation de son mandat en lui fournissant l'appui financier additionnel dont il a besoin pour remplir son rôle de chef de file auprès de la communauté des arts visuels, au pays et à l'international. Ensemble, la philanthropie privée et le soutien du public permettent au MBAC de maîtriser les savoirs et de préserver la richesse des arts visuels au Canada. La Fondation accepte les dons immédiats et différés pour les projets spéciaux et les fonds de dotation. Pour de plus amples renseignements sur les possibilités de don et les avantages, veuillez consulter fondationmbac.ca et suivez-nous sur Twitter sur @NGC_Foundation
SOURCE Musée des beaux-arts du Canada
À l'attention des médias seulement : Josée-Britanie Mallet, Agente principale, Relations publiques et médiatiques, Musée des beaux-arts du Canada, 613-990-6835, [email protected]
Partager cet article