Fermeture de l'école de la Roselière à Chambly : Les parents remettent un contre-rapport choc à la Commission scolaire des Patriotes

MONTRÉAL, le 26 mars 2013 /CNW Telbec/ - La Corporation des parents de l'école de la Roselière de Chambly a déposé aujourd'hui un contre-rapport choc en réponse à celui commandé par la Commission scolaire des Patriotes (CSP) à la consultante externe, Madame Yolande Nantel.  La CSP s'est principalement basée sur le document de cette dernière pour mettre fin au projet à vocation particulière (la pédagogie Waldorf) de l'école de la Roselière et pour entamer les démarches visant sa fermeture.

Le contre-rapport de la Corporation des parents de l'école de la Roselière démontre clairement que le rapport Nantel n'avait pas pour but d'évaluer la conformité de l'école aux encadrements ministériels mais avait vraisemblablement comme mandat de fournir des arguments permettant de fermer l'école dont les véritables raisons seraient administratives. L'augmentation de la démographie dans le secteur de Chambly-Carignan et le manque de locaux de la CSP apparaît comme étant une raison probante derrière la décision de fermer l'école de la Roselière.

Les faits présentés par les parents dans le contre-rapport invalident les affirmations de la consultante. Le rapport stipulait que l'école de la Roselière n'appliquait pas le Programme de formation de l'école québécoise, et que l'approche pédagogique Waldorf était incompatible avec le programme de formation québécois.  Le contre-rapport démontre tout le contraire.

Les enseignants de l'école de la Roselière ont également déposé, le 25 mars 2013, aux commissaires de la CSP, un mémoire qui invalide toute l'analyse de Yolande Nantel. Ce mémoire reprend point par point les allégations fausses et tendancieuses de son rapport. Il fait aussi la démonstration que l'école de la Roselière s'est toujours conformée aux exigences clairement énoncées par la CSP.

Ces deux contre-rapports mettent en lumière le manque de rigueur de l'enquête et du processus décisionnel ainsi que d'innombrables erreurs, des omissions, des données erronées et/ou partielles ainsi que de graves erreurs méthodologiques ainsi qu'un manque de rigueur scientifique et d'objectivité. Dans les contre-rapports, il est clairement démontré que l'école de la Roselière respecte les encadrements ministériels. Vous pouvez consulter les versions intégrales de ces deux contre-rapports sur le site www.commissionscolairedespatriotes.com.

Des résultats encourageants
À une époque où le décrochage scolaire est une préoccupation majeure au Québec, l'école de la Roselière se démarque par un taux de persévérance et une réussite scolaire exceptionnelle : 93 % des élèves ayant terminé leur primaire à la Roselière entre 2000 et 2007 ont obtenu leur diplôme d'études secondaires. Le taux de diplomation dans l'ensemble de la CSP n'est que de 76,7 %. Ces résultats démontrent que l'école de la Roselière a sa place dans le portrait de l'éducation québécoise.

Alors que le ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport se donne des orientations pour que les écoles du Québec développent chez les élèves le « goût d'apprendre », la décision de mettre fin à un projet pédagogique et fermer une école qui favorise autant la motivation, l'estime de soi, la réussite et la persévérance scolaire apparaît comme une décision inacceptable.

Les parents réclament donc l'intervention de la ministre de l'Éducation et lui sollicitent une rencontre. Ils profiteront aussi d'une manifestation organisée ce vendredi le 29 mars à 11 h devant les bureaux du ministère de l'Éducation pour faire connaître leur mécontentement devant cette décision injuste. Enfin, lors de la prochaine séance du conseil des commissaires de la CSP, le 2 avril prochain, les parents demanderont aux élus de surseoir leur décision de mettre fin au projet Waldorf.

« Depuis le début de ce processus, nous dénonçons le manque de crédibilité du rapport que la CSP brandit comme preuve. Nous venons de démontrer hors de tout doute que le rapport sur lequel s'appuie la décision des commissaires n'est pas valable. Il n'est cependant pas trop tard pour revenir sur cette décision », affirme Annie Fortin, présidente de la Corporation des parents de l'école de la Roselière.

SOURCE : Corporation des parents de l'école de la Roselière

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Annie Fortin
Présidente
Corporation des parents de l'école de la Roselière
Tél. : [phone]
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Fabienne Camilleri
Parent de l'école de la Roselière et membre du comité de la pérennité
Cell. : 514-574-4143
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Source : Victor Henriquez, SFI-Relations publiques, [email protected], 514-377-1102