L'entente du métro: un ménage à trois déploré par les municipalités des
couronnes
MONTRÉAL, le 17 sept. /CNW Telbec/ - L'annonce faite hier par le Premier ministre du Québec, monsieur
Tous reconnaissent la nécessité de privilégier le transport collectif afin d'accroître la mobilité de notre population, dans un souci de développement durable. Qui plus est, le métro, tout comme les trains de banlieue, constituent des modes de transport structurant face à l'organisation du transport collectif et du développement du milieu urbain. Il s'agit donc de projets dont tous reconnaissent la nécessité et qu'il faut réaliser et ce, sans que cela ne porte entrave à d'autres projets métropolitains attendus depuis longtemps. Cependant, l'ACIT, ses organismes membres et l'ensemble des municipalités qu'elle représente déplore qu'elles n'aient pas été interpelées dans le processus de réflexion qui a mené à l'annonce faite par le Premier ministre.
"Un des principes fondamentaux de la gouvernance repose sur le partenariat entre tous les différents intervenants concernés. Nous sommes plus d'une soixantaine de municipalités des Couronnes qui participent maintenant au déficit du métro. Les projets métropolitains d'une telle envergure touchent davantage de villes que celles de Laval, Longueuil et Montréal.", mentionne Jean-Luc Labrecque, président de l'Association des CIT. "Le projet annoncé aura pour effet d'accroître le déficit du métro auquel participent les villes des couronnes depuis
Il serait souhaitable, tant pour les usagers que tous les partenaires impliqués, que la démarche, telle qu'actuellement amorcée, ne présage pas des prochaines étapes de réalisation du projet. Nous souhaitons que dans la suite du processus d'élaboration du projet, les villes des couronnes nord et sud de la région métropolitaine soient considérées comme de véritables partenaires.
Renseignements: Brigitte Geoffroy, Association des CIT, (514) 861-8066 poste 222
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