« Ce gouvernement libéral est un gros plat de bonbons pour les médecins » - Pierre Karl Péladeau
QUÉBEC, le 2 déc. 2015 /CNW Telbec/ - Dans la foulée de la publication du rapport de la vérificatrice générale, le chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, a de nouveau dénoncé, ce matin, l'austérité à deux vitesses du gouvernement libéral.
« Lors de la dernière campagne électorale, nous avions des candidats libéraux qui se targuaient d'être de grands gestionnaires. Or, vendredi dernier, la vérificatrice générale a fait exploser ce mythe. Elle a dit, en substance, que ce gouvernement est un gros plat de bonbons pour les médecins. Près des deux tiers de l'argent neuf en santé sont consacrés à la rémunération des médecins; voici l'entente que Gaétan Barrette a obtenue lorsqu'il était à la tête de la FMSQ. Mais ce n'était pas suffisant pour lui. Devenu ministre de la Santé, le voilà maintenant en charge de remplir le plat de bonbons. Et, comme par hasard, les sommes découvertes par la vérificatrice s'en vont en presque totalité dans les poches des médecins spécialistes. Comment le premier ministre peut-il justifier que ce soit l'austérité pour tout le monde, mais l'opulence pour ses collègues médecins spécialistes? », a demandé Pierre Karl Péladeau.
« Rappelons que ce gouvernement coupe l'aide aux enfants en difficulté dans les écoles, les postes d'éducatrices en garderie, le soutien aux plus démunis en réformant l'aide sociale, et qu'il veut geler le salaire de tous les employés de l'État. Pourquoi y a-t-il deux sortes de citoyens au Québec pour le premier ministre, les médecins et tous les autres? », a‑t-il ajouté.
« Le ministre de la Santé savait que les bases de calcul des ententes de rémunération étaient sous‑estimées de façon importante. Plutôt que de corriger l'erreur, il a fait verrouiller son entente pour que l'argent ne puisse être récupéré. Dans ce contexte, comment le premier ministre a-t-il pu lui confier le mandat de négocier l'étalement de sa propre entente? Ce gouvernement de médecins a mené à une aberration, à une injustice flagrante pour tous les autres Québécois. Le premier ministre devrait considérer qu'après deux ententes à sens unique pour les médecins, il serait grand temps de confier la réparation de ces ententes à quelqu'un qui n'est pas à la fois juge et partie », a conclu le chef de l'opposition officielle.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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