« Ce n'est pas juste » : Campagne nationale de sensibilisation des jeunes à la violence fondée sur le sexe English
TORONTO, le 1er déc. 2022 /CNW/ - Ce n'est pas juste une « conversation de vestiaire ». Ce n'est pas juste une mauvaise journée. Ce n'est pas juste du flirt. La violence fondée sur le sexe est un problème grave qui touche tout le monde au Canada, en particulier les jeunes femmes, les filles et les personnes transgenres ou de diverses identités de genre. Lorsqu'une personne est victime de violence en raison de son sexe, de son expression de genre ou de son genre perçu, il s'agit d'une violation de ses droits fondamentaux.
Aujourd'hui, à l'Université York de Toronto, l'honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, a lancé la campagne « Ce n'est pas juste », une campagne nationale de sensibilisation des jeunes à la violence fondée sur le sexe. La ministre Ien était accompagnée de Rhonda Lenton, présidente de l'Université York, et de plusieurs étudiantes et étudiants pour discuter de l'impact de la violence fondée sur le sexe sur les jeunes au Canada.
La campagne « Ce n'est pas juste » met en évidence comment les répercussions de certaines formes de violence fondée sur le sexe sont atténuées. Elle veut aider les jeunes à comprendre que la violence fondée sur le sexe n'est pas simplement une affaire de violence physique et sexuelle. La violence émotionnelle, la violence financière et la cyberviolence sont également des formes de violence fondée sur le sexe et peuvent être tout aussi néfastes et avoir des répercussions psychologiques tout aussi durables. La campagne veut également mettre en lumière comment certains groupes, notamment les femmes noires et racialisées, les femmes handicapées, les personnes 2ELGBTQI+ et les femmes nouvellement arrivées au Canada sont plus à risque de subir de la violence fondée sur le sexe. « Ce n'est pas juste » veut sensibiliser et informer davantage les jeunes sur ce sujet et, au bout du compte, modifier les croyances et les comportements afin de briser le cycle de la violence que trop de personnes subissent quotidiennement au Canada.
La campagne est menée en collaboration avec des organismes partenaires, des fournisseurs de services de première ligne, des spécialistes, des universitaires, des activistes et des jeunes d'horizons divers. Pour consulter les jeunes et recueillir leurs idées, tout particulièrement dans les communautés sous-représentées, Femmes et Égalité des genres Canada s'associe aux organismes suivants : YWCA Canada, Wisdom2Action, DAWN Canada, FOXY/SMASH, Platform, White Ribbon Canada, The Centre for Sexuality, GRIS-Montréal; Interval House of Hamilton, The Circle Education, et Queer Yukon Society.
Au Canada, les jeunes courent un plus grand risque de subir des actes de violence fondée sur le sexe, surtout les jeunes femmes et les filles (moins de 25 ans); les femmes noires ou racialisées; les femmes nouvellement arrivées au Canada; les femmes handicapées; les personnes LGB+ et les personnes qui ne sont pas hétérosexuelles; les personnes transgenres ou les personnes de genres divers; les femmes qui habitent dans les communautés nordiques, rurales ou éloignées; et les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones. La campagne « Ce n'est pas juste » donne aux jeunes les moyens de déconstruire les systèmes violents et de soutenir les personnes qui survivent à cette violence. En reconnaissant l'existence de la violence fondée sur le sexe et en refusant de l'ignorer, nous allons travailler ensemble pour y mettre fin et faire du Canada un pays plus sûr pour tout le monde. »
L'honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse
« Nous sommes heureux de nous joindre à l'honorable Marci Ien, ici sur le site de l'université York, pour annoncer la campagne de sensibilisation des jeunes « Ce n'est pas juste ». La violence fondée sur le sexe et la violence sexuelle continuent d'être prévalentes dans notre société, et les campagnes comme « Ce n'est pas juste » jouent un rôle important d'éducation et de prévention. L'avancement de la justice sociale et de l'égalité est ancré dans le tissu de notre institution, et nous le démontrons par notre engagement à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. À York, nous nous engageons à mettre fin à la violence fondée sur le sexe 365 jours par année grâce à nos efforts de sensibilisation et d'éducation et nos services de recherche et de soutien. »
Rhonda Lenton, présidente, Université York
- Selon l'Enquête sur la sécurité individuelle au sein de la population étudiante postsecondaire de 2019, parmi les personnes qui fréquentent un établissement d'enseignement postsecondaire canadien, près d'une étudiante sur sept (15 %) a été agressée sexuellement au moins une fois depuis le début de ses études dans un contexte d'études postsecondaires, une proportion trois fois plus élevée que celle observée parmi les étudiants de sexe masculin (5 %).
- Les jeunes femmes de 15 à 24 ans étaient six fois plus susceptibles d'avoir subi une agression sexuelle au cours des 12 mois précédant une enquête réalisée en 2018 que les femmes de 25 ans et plus.
- En 2018, au Canada, une femme LGB+ sur deux (50 %) et un homme LGB+ sur quatre (26 %) avaient été agressés sexuellement à partir de l'âge de 15 ans - une proportion nettement plus élevée que chez les femmes (30 %) et les hommes (8 %) hétérosexuels.
- Au Canada, les données autodéclarées recueillies en 2018 indiquent que les femmes autochtones étaient plus susceptibles que les femmes non autochtones d'avoir été agressées sexuellement au moins une fois à partir de l'âge de 15 ans (46 % contre 33 %, respectivement).
- D'après une enquête menée en 2018, les femmes en situation de handicap (39 %) sont 1,6 fois plus susceptibles d'avoir subi une agression sexuelle depuis l'âge de 15 ans que les femmes qui ne sont pas en situation de handicap (24 %). Chez les hommes en situation de handicap, la probabilité est deux fois plus élevée (13 %) que chez les hommes qui ne sont pas en situation de handicap (6 %).
- La violence fondée sur le sexe :Ce n'est pas juste
- Base de données sur la jeunesse et la violence fondée sur le sexe
- YWCA Canada
- Wisdom2Action
- DAWN Canada
- FOXY/SMASH
- Platform
- White Ribbon Canada
- The Centre for Sexuality
- GRIS Montreal
- Interval House of Hamilton
- The Circle Education
- Queer Yukon Society
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SOURCE Femmes et Égalité des genres Canada
Johise Namwira, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, 873-353-0985, [email protected]; Relations avec les médias, Femmes et Égalité des genres Canada, 819-420-6530, [email protected]
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