« L'annulation en catimini de l'édition 2012 de la Fête des enfants est inacceptable ! » - Louise Harel

MONTRÉAL, le 11 avril 2012 /CNW Telbec/ - « L'annulation de la 14^e édition de la Fête des enfants cet été, décrétée par la Société du parc Jean-Drapeau, est inacceptable, et le maire Tremblay doit refuser d'y donner suite », a déclaré la chef de l'Opposition officielle (Vision Montréal), Louise Harel, en réaction à la nouvelle publiée sur le site Internet de l'organisme paramunicipal. Initiée en 1998 alors que Pierre Bourque était maire de Montréal, la Fête des enfants est un événement majeur qui a toujours fait la joie des familles montréalaises, notamment celles à faible revenu qui appréciaient les activités gratuites (spectacles de chant, de musique, de danse), les ateliers créatifs et sportifs, ainsi que les jeux coopératifs et les structures gonflables. « En 2010, plus de 200 000 personnes ont participé à cette fête et nous sommes en droit de nous interroger sur les raisons qui ont motivé l'annulation en catimini d'un rendez-vous familial aussi couru et rassembleur », a affirmé Mme Harel.

Rappelons que depuis 2007, la Ville de Montréal confie à la Société du parc Jean-Drapeau le mandat de produire et de réaliser les Week-ends du monde et la Fête des enfants, pour un montant de 772 600$.

La Société du parc Jean-Drapeau et la Ville ont des comptes à rendre

« Lors du Conseil municipal de février dernier, nous avons dénoncé les sommes englouties dans la réfection du restaurant Hélène-de-Champlain. La Fête des enfants ne doit pas être victime des autres projets de la Société du parc Jean-Drapeau ».

« Que compte faire le maire de Montréal pour s'assurer que la Fête des enfants ait bien lieu cette année ?, demande Mme Harel. Prendra-t-il la parole pour expliquer aux 150 partenaires, aux plus de 2000 bénévoles et aux dizaines de milliers de familles que Montréal a des budgets pour les grands événements et les grandes tables, mais pas pour un événement inclusif rassemblant des enfants de tous les milieux et de toutes les origines ? », a ajouté Mme Harel.

Il doit également expliquer les raisons qui ont mené au renvoi le 30 mars dernier de monsieur Christian Ouellet, lui qui fut le directeur général d'Union Montréal avant d'être nommé à la direction générale de la Société du parc Jean-Drapeau. « Il y a beaucoup de questions laissées sans réponses dans cette affaire et les familles montréalaises ont le droit de savoir », a conclu Mme Harel.

Militza Jean
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