« Les maires veulent négocier assis sur un bulldozer » - Yves Francoeur
MONTRÉAL, le 17 mars 2014 /CNW Telbec/ - Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, monsieur Yves Francoeur, a réagi à la conférence de presse donnée ce matin par des acteurs importants du monde municipal, dont le maire de Montréal. « Pendant des décennies, nous avons négocié de bonne foi. Maintenant, les maires demandent au gouvernement de leur fournir un bulldozer pour aller négocier. On dirait qu'ils veulent carrément écraser la table de négociation. » a affirmé Yves Francoeur, extrêmement déçu par cette volonté de briser le régime de négociations de bonne foi pour le remplacer par du bulldozage mur à mur. « Négocier avec un bulldozer législatif peut provoquer des dommages aux services à la population: on voudrait diminuer le nombre de policiers à Montréal en générant des retraites anticipées massives qu'on agirait pas autrement. On a vu ce que ça a donné avec le système de santé dans les années 90 » a ajouté Yves Francoeur.
La Fraternité rappelle notamment que la Ville de Montréal a bénéficié d'un congé de cotisation de dix ans au fonds de pension de ses policiers, entre 1997 et 2007, congé ayant totalisé 500 millions de dollars. « Sans ce congé de cotisation, notre régime de retraite serait significativement excédentaire, malgré la crise financière de 2008 » rappelle Yves Francoeur. « De plus, la rémunération globale des policiers et policières de Montréal serait complètement débalancée par une approche mur à mur et cela soulève d'immenses problèmes pour l'avenir en matière de relations de travail » conclut-il.
SOURCE : Fraternité des policiers et policières de Montréal
Martin Desrochers
Directeur des communications et de la recherche
Fraternité des policiers et policières de Montréal
514 527-4161 / Cell : 514 913-0708
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