« Les policiers et policières de Montréal ne sont pas privilégiés » - Yves Francoeur
MONTRÉAL, le 12 déc. 2012 /CNW Telbec/ - La Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM) fait paraître aujourd'hui dans les principaux quotidiens de la métropole une lettre aux élus montréalais dénonçant ce qui ressemble de plus en plus à une véritable campagne de dénigrement à l'encontre des policiers de Montréal.
« Contrairement à ce qu'affirment certains élus et certains hauts dirigeants de la Ville, les policiers ne sont pas des privilégiés. Ils font face à la tâche policière la plus intense et la plus complexe au Québec » affirme Yves Francoeur, président de la Fraternité.
Dans sa lettre aux élus, le président de la Fraternité dénonce l'intention de la Ville d'annuler unilatéralement l'horaire de travail en vigueur depuis un an. « Cet horaire a été conçu afin d'améliorer la sécurité des Montréalais, pas pour le bon plaisir des policiers » soutient Yves Francoeur. « Les policiers ont accepté d'allonger leur journée de travail et travailler avec un horaire atypique de soir, de nuit ou de fin de semaine, n'a rien d'un privilège. Avec cet horaire, les policiers ne travaillent pas moins d'heures contrairement à ce qu'ont laissé entendre certains » ajoute le président de la Fraternité.
La Fraternité rappelle aussi dans sa lettre aux élus que le régime de retraite des policiers n'est pas à blâmer pour les difficultés financières de la Ville. « La Fraternité n'est pas insensible au fardeau fiscal des Montréalais, bien au contraire. Pendant 10 ans, de 1997 à 2007, la Ville a obtenu un congé de cotisation au régime de retraite. Ce n'est pas rien. La Ville a ainsi économisé 500 millions $. Les policiers ont donc déjà fait un effort extraordinaire pour équilibrer les finances publiques. Ils ont été les seuls employés municipaux à faire un tel effort », rappelle Yves Francoeur. «Pendant ce temps, la corruption et la collusion fleurissaient à Montréal et les 500 millions $ économisés grâce aux policiers n'ont pas servi à améliorer les finances de la Ville.
«La campagne de dénigrement en cours est sans fondement et les élus et hauts dirigeants de la Ville doivent cesser immédiatement de tenter de faire passer les policiers et policières de Montréal pour des privilégiés», conclut Yves Francoeur.
SOURCE : Fraternité des policiers et policières de Montréal
Martin Desrochers
Directeur des communications et de la recherche
Fraternité des policiers et policières de Montréal
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Cell : 514 913-0708
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