« L'opposition officielle Vision Montréal est fière d'avoir obtenu le service animalier »

MONTRÉAL, le 30 août 2012 /CNW Telbec/ - « Nous sommes fiers que nos démarches soutenues et répétées envers l'administration Tremblay aient trouvées leur niche, avec l'annonce de consacrer 9 M$ à l'établissement d'un service animalier municipal », a déclaré Mme Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal.

Le scandale entourant les activités de l'entreprise Le Berger Blanc, fournisseur de plusieurs arrondissements de la Ville de Montréal, avait entraîné une vive indignation des élus de Vision Montréal. Néanmoins, les démarches afin de trouver un autre soumissionnaire s'étaient avérées caduques, ce qui a amené à réclamer une prise en charge directe par la Ville de Montréal en vue d'y établir une fourrière municipale.

Vision Montréal a milité en faveur de la création d'un service animalier municipal, tenu et administré par la Ville de Montréal, comme c'était le cas dans le passé. « Ce service animalier municipal permettra d'offrir, comme cela se fait dans la plupart des grandes villes canadiennes, un service de collecte et de refuge, qui favorise la mise en adoption et la stérilisation plutôt que l'euthanasie, car les chiffres à Montréal sont effarants », a ajouté Mme Anie Samson, mairesse de l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.

La sensibilisation : encore une nécéssité

« Nous avons encore d'importants défis à relever en ce qui concerne la responsabilisation des propriétaires d'animaux de compagnie, notamment face aux achats impulsifs et à la multiplication des abandons. Nous croyons qu'il est essentiel d'éduquer le public et d'intervenir en matière de sensibilisation auprès des jeunes d'âge scolaire pour que les mentalités évoluent. Cette responsabilité pourrait aussi faire partie de la mission du service animalier municipal », a soutenu Mme Harel.

« En tant que grande ville métropolitaine, on doit avoir une vision commune sur la gestion et le contrôle animalier et non plusieurs façons de faire.  Il est temps que cette responsabilité relève à nouveau de la Ville de Montréal comme par le passé.  Mais, il faut aussi que les citoyens prennent leurs responsabilités lorsqu'ils adoptent un animal de compagnie », a conclu Anie Samson.

SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE

Militza Jean
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