« MONSIEUR LE MAIRE, LE SOUS-FINANCEMENT DU SPVM : ASSEZ C'EST ASSEZ » - Yves
Francoeur
MONTRÉAL, le 16 oct. /CNW Telbec/ - La Fraternité des policiers et policières de Montréal fait paraître aujourd'hui une publicité dans les principaux quotidiens de la métropole. Pour la deuxième fois, la Fraternité s'adresse directement aux citoyens et aux citoyennes pour faire connaître les impacts du sous-financement du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
« Quand un citoyen compose le 911, il veut un suivi rapide de son problème. Quand une citoyenne en détresse appelle la police, les statistiques générales sur le temps de réponse lui importent peu. La sécurité publique n'est pas une statistique » souligne Yves Francoeur, président de la Fraternité. « Chaque citoyen et chaque citoyenne veut une réponse adéquate à son problème», ajoute-t-il.
« Le maire Tremblay a annoncé la semaine dernière des coupures supplémentaires dans le budget de la Ville en disant que les services aux citoyens ne seraient pas touchés. Pour ça, non seulement il ne peut pas couper au SPVM, mais il faut aussi qu'il réinvestisse dans le Service de police pour assurer des services adéquats à tout le monde » souligne monsieur Francoeur.
Les médias rapportent de plus en plus fréquemment des cas illustrant les impacts du sous-financement imposé par l'Hôtel de Ville au SPVM. « Des problèmes de plus en plus graves sont directement causés par la décision du Maire de maintenir le sous-financement du SPVM », note Yves Francoeur. « Le maire Tremblay n'a pas l'air de savoir que pour des raisons budgétaires, la qualité du service de sécurité publique est minée. Dans certains quartiers de la ville, on réduit les heures de patrouille, faute d'argent» ajoute Yves Francoeur.
La Fraternité rappelle dans sa publicité que des entreprises privées doivent faire appel à des enquêteurs privés pour des vols graves dont elles sont victimes à répétition à cause du manque de budgets du SPVM pour enquêter. La Fraternité déplore aussi le fait que, récemment, de nombreux dossiers d'agressions sexuelles et 1 400 dossiers de fraudes étaient demeurés non traités, faute de ressources suffisantes.
De plus, les médias ont établi que, récemment, le SPVM avait plus de 1 500 plaintes criminelles en tous genres en attente d'être traitées. Le nouveau directeur du SPVM a besoin de ressources supplémentaires pour offrir à chaque citoyen et à chaque citoyenne un service à la hauteur » ajoute Yves Francoeur. Sur l'île de Montréal, on retrouve le tiers de la criminalité du Québec. Couper des policiers et des heures de service aux citoyens et aux citoyennes n'est pas une réponse adéquate.
« Le sous-financement du SPVM. Assez c'est assez » conclut Yves Francoeur.
Renseignements:
Martin Desrochers
Directeur des communications et de la recherche
Fraternité des policiers et policières de Montréal
514 527-4161
Cell : 514 913-0708
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