« On ne diminue pas la performance de 2500 patrouilleurs en se basant sur un titre de journal » - Yves Francoeur
MONTRÉAL, le 7 déc. 2012 /CNW Telbec/ - La Fraternité des policiers et policières de Montréal estime que le projet pilote sur l'horaire des patrouilleurs est plus performant sur le terrain et génère à toutes fins pratiques les mêmes coûts. « C'est exactement le même nombre d'heures travaillées qu'avant, mais les heures sont réparties autrement et les citoyens y gagnent » a déclaré le président de la Fraternité, Yves Francoeur, avant d'ajouter que « si une trentaine de cadres ont de la difficulté à s'adapter, ce n'est pas à 2500 patrouilleurs et aux citoyens et citoyennes de Montréal d'en payer le prix ».
En effet, un sondage paritaire Fraternité-SPVM effectué auprès de 1361 policiers et policières entre le 5 et le 18 novembre 2012 a révélé que 61% des policiers et policières estimaient que le nouvel horaire leur permettait de mieux accomplir leur travail, contre 34% estimant que l'impact était neutre et 5% qui estimaient qu'il était négatif. De plus, les impacts sont estimés positifs par les policiers et policières en ce qui a trait à la connaissance de la population du secteur (positif à 41%, neutre à 53%, négatif à 6%), à la connaissance des réalités de la communauté (positif à 42%, neutre à 52%, négatif à 6%), à la connaissance des besoins des citoyens (positif à 41%, neutre à 54%, négatif à 5%), à la capacité de répondre aux demandes des partenaires internes (positif à 46%, neutre à 39%, négatif à 15%) et à la capacité de répondre aux demandes des partenaires externes (positif à 44%, neutre à 38%, négatif à 18%) . « Est-ce que monsieur Hinse a donné ces chiffres aux élus ? » s'est questionné Yves Francoeur.
« Les nouveaux horaires ont fait l'objet d'une entente négociée et ces questions doivent être réglées à une table de négociation, de façon responsable. Compromettre un système entier qui offre une meilleure performance en sécurité publique sur l'île de Montréal pour des coûts dérisoires comparés aux bonis des cadres et au gaspillage monumental en collusion vient nous chercher directement dans les tripes » a affirmé Yves Francoeur. « Nous tendons la main aux élus sur cette question» a-t-il conclu.
SOURCE : FRATERNITE DES POLICIERS ET POLICIERES DE MONTREAL
Martin Desrochers
Directeur des communications et de la recherche
Fraternité des policiers et policières de Montréal
514 527-4161 / Cell : 514 913-0708
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