« Plus de colistier = moins de corruption » : la Ligue d'action civique contredit Gatineau
MONTRÉAL, le 23 janv. 2013 /CNW Telbec/ - La Ligue d'action civique demande au ministre des Affaires municipales Sylvain Gaudreault de généraliser le principe du colistier par la Loi à l'ensemble des villes du Québec.
« Pour contrer la corruption on a besoin de plus de candidats à la mairie, plus de concurrence. Le principe du colistier selon lequel un maire battu peut néanmoins être élu conseiller dans un district est un des meilleurs moyens d'encourager les candidatures et de préparer une alternative compétente entre les élections » rappelle Frédéric Lapointe, président de la Ligue d'action civique.
Actuellement, les villes de plus de 100000 habitants décident elle-même de l'application ou non de ce principe. En vigueur à Montréal, il a permis à Richard Bergeron et Louise Harel de siéger au conseil de ville malgré leur défaite à la mairie. Hier, les conseillers majoritaires appuyant le maire de Gatineau Marc Bureau ont adopté en trombe une résolution à l'encontre du colistier. « Ceci démontre que Québec doit l'imposer. Si même un maire honnête comme M. Bureau semble faire passer son intérêt de maire sortant avant celui de l'institution municipale, pensez-vous que les Gilles Vaillancourt de ce monde vont instaurer des colistiers? » répond Frédéric Lapointe.
Les petites municipalités devraient appliquer le principe du colistier? Est-ce que les candidats indépendants aux mairies devraient en bénéficier? Quels sont les autres moyens pour lutter contre les monopoles politiques? La Ligue poursuit la réflexion avec ses collaborateurs partout au Québec.
La Ligue d'action civique est un OBNL rassemblant des organisateurs politiques et des citoyens vigilants de partout au Québec unis dans la tâche d'assainir la gouvernance et la scène politique municipale.
SOURCE : Ligue d'action civique
Fannie St-Cyr
attachée de presse, 514-582-6617
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