OTTAWA, le 4 avril 2016 /CNW/ - « Une tentative cynique de provoquer un conflit de travail. » Voilà comment les travailleuses et travailleurs des postes qualifient la décision de la Société canadienne des postes de soumettre une demande de conciliation étonnamment tôt dans le cadre de ses négociations avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).
« Cette situation est sans précédent dans l'histoire de notre syndicat », explique Mike Palecek, président national du STTP. « Postes Canada n'a même pas terminé de nous communiquer ses demandes, que déjà elle se prépare à pousser les négociations vers une impasse. »
La longue liste de concessions exigées jusqu'à maintenant par la société d'État comprend des reculs relatifs au régime de retraite, aux avantages sociaux et à la sécurité d'emploi. Les négociateurs de Postes Canada ont rejeté toutes les propositions du Syndicat, y compris celles concernant l'expansion des services et l'équité salariale pour le groupe des factrices et facteurs ruraux, composé en majorité de femmes.
« En juin 2011, Deepak Chopra n'a pas hésité à paralyser le service postal et à mettre les travailleuses et travailleurs des postes en lock-out », rappelle Mike Palecek. « Les dirigeants de Postes Canada, nommés par le gouvernement Harper, veulent briser notre syndicat à tout prix, sans aucun égard pour la population ou les services sur lesquels elle compte. »
Le Syndicat signale aussi qu'un examen du service postal doit avoir lieu bientôt et que les actions de Postes Canada porteront atteinte à ce processus.
« Postes Canada devrait se préparer à tenir des consultations publiques sur l'avenir du service postal, lance Mike Palecek, au lieu de déclarer la guerre à ses travailleuses et travailleurs. »
SOURCE Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes
Aalya Ahmad, service des communications du STTP, [email protected] ou 613-327-1177 ou Kevin Matthews, service des communications du STTP, [email protected] ou 613-293-0547
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