/R E P R I S E -- Propositions d'achat de Transat : rectifications de Pierre Karl Péladeau/
MONTRÉAL, le 12 janv. 2021 /CNW Telbec/ - En raison de la diffusion en fin de journée d'un communiqué de presse de Transat A.T. inc. (« Transat ») intitulé « Transat clarifie la situation concernant une proposition non sollicitée », Pierre Karl Péladeau, au nom de sa société de gestion personnelle MTRHP inc., se voit dans l'obligation de rectifier certains faits inexacts contenus dans la description faite par l'entreprise.
Tout d'abord, M. Péladeau a fait parvenir au président et chef de la direction de Transat, M. Jean-Marc Eustache, le 11 décembre 2020, à 16h53, une lettre accompagnée d'une offre contraignante en vertu de la définition inscrite dans la Convention d'arrangement signée entre Transat et Air Canada. Tel que le précise le communiqué, l'offre était de 6 $ par action payable au comptant. L'offre comprenait toute la documentation de financement nécessaire et requise pour appuyer et soutenir les obligations de paiement, et était supplémentée de réponses à de nombreuses questions posées par Transat à ce sujet. Cette documentation émanait de la banque à charte canadienne qui conseille actuellement Transat.
Sans aucun retour de correspondance ou de discussion, M. Péladeau a été informé du rejet de son offre à 21h32, le 14 décembre dernier, soit quelques heures seulement avant la tenue de l'assemblée extraordinaire des actionnaires, par les avocats de Transat de la manière suivante : « […] a conclu qu'elle ne se qualifie pas à titre de « proposition supérieure » à celle d'Air Canada au sens de la Convention d'arrangement conclue entre Transat et Air Canada le 9 octobre dernier. Par conséquent, Transat ne pourra y donner suite ».
M. Péladeau est d'avis que sa proposition du 11 décembre dernier rencontrait toutes les conditions d'une « proposition supérieure » telle que définie à la Convention d'arrangement puisqu'elle était supérieure de 20 % au prix offert comptant par Air Canada et qu'elle était entièrement financée. Cette offre pouvait même constituer une meilleure offre à celle d'Air Canada puisqu'elle n'est pas assujettie à l'obtention des autorisations des autorités réglementaires en matière de transport et de concurrence au Canada et devant la Commission européenne; autorisations qu'Air Canada n'a pas obtenues depuis l'acceptation par les actionnaires de Transat de sa proposition qui date, dans sa version originale, de plus de 17 mois.
De plus, comme le mentionne Transat dans son communiqué de presse, à la suite du refus de sa proposition du 11 décembre 2020, M. Péladeau a soumis, le 22 décembre dernier, une nouvelle proposition visant l'acquisition des actions de Transat à un prix au comptant de 5 $ par action qui demeurera valide pendant 24 heures dans l'éventualité du rejet de l'arrangement avec Air Canada par les autorités de réglementation. Contrairement à ce qui est indiqué dans le communiqué de Transat, la totalité du montant pour l'acquisition des actions de Transat est financé de façon ferme et engagée, soit une facilité de crédit récemment mise à la disposition de Gestion MTRHP inc.
M. Péladeau persiste à faire savoir que sa proposition demeure la meilleure pour le maintien d'une saine concurrence pour le bénéfice des consommateurs, du maintien de l'existence de la marque et de la culture Transat, pour le maintien du respect des lois concernant les langues officielles au Canada, pour le maintien d'un siège social à Montréal et les bénéfices économiques qui en découlent, pour le maintien d'un véritable service à la clientèle respectant ses clients et ses clientes, et de nombreux autres avantages économiques et philanthropiques au bénéfice des Québécoises et des Québécois.
SOURCE Pierre Karl Péladeau
Annick Bélanger, [email protected]
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