« Y a-t-il encore au Québec une ministre responsable de la Condition féminine ? »
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Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)13 mars, 2015, 15:49 ET
13 mars, 2015, 15:49 ET
MONTRÉAL, le 13 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le Collectif 8 mars, composé d'organisations qui s'expriment au nom d'un million de femmes du Québec, sort indigné de sa rencontre avec la ministre responsable de la Condition féminine. Le constat des femmes qui ont rencontré ce matin Stéphanie Vallée est clair : il n'y a personne pour défendre les droits des femmes au sein de ce gouvernement. « La ministre partage la préoccupation de ses collègues du gouvernement d'atteindre le déficit zéro à tout prix au point de refuser d'analyser l'impact sur les femmes des mesures, lois et politiques gouvernementales. Les préoccupations des femmes aux prises avec les répercussions des politiques d'austérité paraissent secondaires à ses yeux », a déclaré Alexa Conradi, porte-parole du Collectif et présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ).
Cette rencontre se voulait un véritable cri d'alarme, un levier pour faire entendre la voix des femmes, leurs revendications, les injustices qu'elles vivent dans un contexte d'austérité qui ne fait qu'accentuer les inégalités entre les femmes et les hommes. « Or, ce cri d'alarme n'a pas été entendu du tout. La ministre ne reconnait pas les faits que nous avançons et n'accorde aucun crédit aux études que nous lui avons soumises. »
« Nous avons signalé à la ministre Vallée que, contrairement à ce que son gouvernement prétend, les mesures d'austérité ne sont pas neutres et justes pour toutes et tous. L'étude réalisée par l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) portant sur les mesures d'austérité et les femmes1 le démontre, mais elle a refusé de s'engager à en tenir compte », a poursuivi Alexa Conradi. Au moment de la révision des programmes en octobre dernier, la ministre a d'ailleurs refusé d'appliquer une telle analyse différenciée.
Outre l'analyse de l'impact des orientations gouvernementales sur les femmes, les représentantes du Collectif avaient deux autres demandes à présenter à la ministre :
Elles sont sorties choquées de constater que la ministre n'entend pas assumer ses responsabilités au sein du gouvernement, soit défendre les droits des femmes et leur égalité effective, et s'assurer que les décisions gouvernementales soient reconsidérées à la lumière de leur impact sur les femmes.
« Nous sommes d'avis que la ministre responsable de la Condition féminine n'assume pas sa responsabilité légale à l'endroit des femmes et n'a pas l'intention d'agir concrètement pour instaurer des mesures favorisant non seulement l'égalité de droit des femmes, mais surtout leur égalité de fait. En l'absence d'une réelle écoute, les femmes devront se faire entendre autrement », de conclure Alexa Conradi.
À propos du Collectif du 8 mars
Le Collectif 8 mars est formé de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec -- FIQ, de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).
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1 IRIS, Eve-Lyne Couturier et Simon Tremblay-Pepin, Rapport de recherche, « Les mesures d'austérité et les femmes : analyse des documents budgétaires depuis novembre 2008, février 2015, 55 p.
SOURCE Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)
Bas de vignette : "Le Collectif 8 mars. (Groupe CNW/Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS))". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20150313_C8830_PHOTO_FR_13206.jpg
Bas de vignette : "Le Collectif 8 mars au Palais de justice de Montréal. (Groupe CNW/Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS))". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20150313_C8830_PHOTO_FR_13207.jpg
Chantal Mantha, 514 236-9287, [email protected] ; Sources Collectif 8 mars : Chantal Mantha (APTS), [email protected], 514 236-9287 ; Renée Rodrigue (CSD), [email protected], 450 525-0235 ; Ariane Gagné (CSN), [email protected], 514 349-1300 ; Christine Marceau (CSQ), [email protected], 514-235-5082 ; Marie-Josée Nantel (FAE), [email protected], 514 603-2290 ; Caroline Valiquette (FIQ) [email protected] 514 796-5012 ; Cybel Richer-Boivin (FFQ), [email protected], 514 717-4847 ; Isabelle Gareau (FTQ), [email protected], 514 953-0142 ; Éric Lévesque (SFPQ), [email protected], 418 564-4150 ; Marc-Antoine Ruest (SPGQ), [email protected], 581 308-7309
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