10 M$ réclamés, notamment à Lino Zambito - Boisbriand demande l'autorisation à Québec de poursuivre les coupables de collusion
BOISBRIAND, QC, le 24 nov. 2016 /CNW Telbec/ - La mairesse Marlene Cordato, a demandé à la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, de permettre aux contribuables de Boisbriand de récupérer les millions de dollars qui leur ont été volés par des stratagèmes de collusion prouvés dont les auteurs ont été tenus criminellement responsables.
La mairesse a écrit à la ministre de la Justice afin que la Ville puisse avoir l'autorisation de poursuivre les firmes, les entrepreneurs et les individus qui ont fait de la collusion et volé les citoyens. Les membres du Conseil municipal ont également voté à l'unanimité pour ces démarches de redressement et de justice à l'égard des citoyens.
Cette autorisation ministérielle, en vertu de la Loi sur la récupération de l'argent payé en trop dans les contrats publics à cause de la collusion et de la fraude, a été demandée afin d'allonger les prescriptions légales, permettant ainsi aux contribuables de Boisbriand de récupérer jusqu'à 10M$, soit l'équivalent de 20 % des 57 M$ de contrats obtenus frauduleusement par ces criminels durant six années.
La Ville réclame plus de 600 000 $ à la firme d'ingénieurs Roche, Groupe-Conseil, aujourd'hui Norda Stelo, qui est inscrite au programme de recouvrement volontaire. La Ville entend poursuivre les criminels Lino Zambito, et sa firme Les Constructions Infrabec inc., son père, Giuseppe Zambito, les anciens maires Robert Poirier et Sylvie St-Jean, la firme d'ingénieurs BPR Triax ainsi que l'ex-vice-présidente de Roche, France Michaud qui ne se sont pas inscrits au programme.
Bien que M. Zambito a prétendu à télévision d'État devoir que 350 000 $ à Boisbriand pour ses actions criminelles, la Ville souhaite plutôt récupérer 10 M$, c'est-à-dire toutes les sommes prévues par la Loi 26.
« Ces gens-là ont triché, se sont fait prendre et ont été condamnés. Ils doivent maintenant retourner les millions qu'ils ont volés aux citoyens de Boisbriand. Ils ont été les principaux acteurs de toutes ces malversations que nous avons tant dénoncées, que la police a démontrées, que les avocats ont prouvées et que les juges ont condamnées », rappelle Mme Cordato.
La mairesse Marlene Cordato est à l'origine des dénonciations qui ont mené aux nombreuses accusations et aux deux procès contre huit personnes, dont deux anciens maires et des entrepreneurs, dans le cadre de l'opération Marteau menée par l'Unité permanente anticorruption (UPAC).
SOURCE Ville de Boisbriand
Service des communications, 450 435-1954
Partager cet article