110 emplois supprimés chez Bell Media à Montréal - L'indifférence de la ministre de la Culture est impardonnable, selon Claire Samson
QUÉBEC, le 11 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Devant l'indifférence totale de la ministre de la Culture face au congédiement de 110 artisans de la radio et de la télévision à Montréal, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de culture et de promotion de la langue française et députée d'Iberville, Claire Samson a exigé, pour la troisième fois en quelques semaines, que la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David, intervienne auprès du CRTC.
La suppression de postes chez Bell Media a déjà débuté, a regretté Claire Samson. « On assiste à petit feu à l'exode des décisions de radio et de télévision de Montréal vers Toronto. Pendant ce temps, la ministre de la Culture se fiche complètement que Bell Média congédie 110 de ses employés. Elle refuse d'intervenir et a même fait diversion, hier, en parlant du gala de l'ADISQ. Plusieurs directeurs qui travaillaient à la programmation ont été congédiés. Quand va-t-elle intervenir auprès du CRTC pour vérifier si Bell respecte ses engagements? », a déclaré la députée caquiste, lors de période des questions.
L'indifférence de la ministre de la Culture trahit la position politique historique du Parti libéral, qui avait exigé en 2012 des garanties lors de la vente d'Astral à Bell, a poursuivi Claire Samson. Il est décevant de constater que le Parti libéral fait un 180 degrés sur la problématique aujourd'hui et qu'il ne reconnaisse plus l'importance de maintenir les emplois et les décisions de nos médias au Québec.
« En 2013, dans sa décision autorisant la vente du réseau Astral, le CRTC a écrit que Bell a pris l'engagement que la programmation des activités françaises resterait à Montréal. Mme David a déclaré qu'elle ne veut pas intervenir puisqu'il s'agit d'une entreprise privée. Les raisons qu'elle invoque pour ne rien faire sont un faux prétexte. Bell est une entreprise privée, mais elle doit respecter ses engagements pris auprès du CRTC et ne peut pas sauvagement couper 110 postes à Montréal du jour au lendemain, surtout lorsque ça touche nos artisans et notre culture. L'État fixe les règles du jeu et lorsque Bell ne respecte pas ses engagements, la ministre a le devoir de réagir et d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard », a exigé la députée d'Iberville.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
Partager cet article