11e Bilan annuel des directrices et directeurs de la protection de la jeunesse - 35 ans d'engagement auprès des enfants - À l'heure des choix, un investissement social à préserver
MONTRÉAL, le 22 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Il y a 35 ans, en 1979, le Québec faisait figure de pionnier en implantant la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Ce tournant décisif reconnaissait aux enfants un statut de citoyen à part entière et désignait un directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) dans chaque région du Québec qui avait dorénavant la responsabilité de protéger tous les enfants de son territoire. Un rôle que les DPJ exercent encore aujourd'hui avec l'énergie du premier jour.
À l'occasion de leur onzième bilan annuel, les directrices et directeurs de la protection de la jeunesse du Québec veulent souligner que le Québec étant aujourd'hui confronté à des choix difficiles sur le plan financier, il est impératif de continuer à placer les enfants au sommet de ses priorités.
En effet, depuis 2010, une hausse significative de 17,3 % du nombre de signalements est observée provincialement alors que les établissements offrant des services aux enfants, aux jeunes et aux familles en difficulté ont été soumis à des compressions budgétaires et continueront vraisemblablement de l'être.
En 2013-2014, les DPJ ont traité 82 919 signalements, soit une augmentation de 3 % par rapport à l'année précédente. Ce nombre représente une moyenne de 227 situations d'enfants signalés par jour au Québec.
Ce sont les signalements pour négligence et risque sérieux de négligence qui ont été retenus dans une plus grande proportion, soit 35,8 % pour l'ensemble du Québec, suivi de près par les abus physiques et les risques sérieux d'abus physiques.
Des progrès importants et des défis qui demeurent
Depuis 35 ans, des progrès notables ont été réalisés au Québec pour mieux protéger les enfants et soutenir les familles. La LPJ, les pratiques et les modes d'intervention ont évolué au gré des nouvelles réalités sociales : reconfiguration des structures familiales, recrudescence des problèmes de santé mentale et, plus récemment, la violence liée à l'honneur.
Les connaissances et les expertises permettent de mieux intervenir et d'outiller davantage les parents afin qu'ils soient en mesure de répondre aux besoins fondamentaux de leurs enfants. La collaboration entre les différents partenaires s'est également intensifiée avec pour résultat un maintien accru des enfants dans leur famille.
35 ans plus tard, nous sommes encore toutefois très loin d'un monde sans maltraitance à l'égard des enfants. Les milliers de signalements retenus chaque année au Québec témoignent de la nécessité de maintenir et d'élargir le réseau de soutien et de services pour les enfants et les familles en grande difficulté.
À l'heure des choix, des inquiétudes
Préoccupés par l'impact du contexte socio-économique sur la situation et les conditions de vie des enfants en difficulté et par l'importance de maintenir un niveau de service permettant la protection des enfants et l'aide aux familles, les DPJ insistent pour que nous fassions des enfants une priorité nationale.
Ils invitent nos décideurs à garder en tête l'impact des coûts sociaux et financiers à plus long terme engendrés par la maltraitance, le manque de soutien et la non réponse aux besoins des enfants et des familles.
Le bilan des DPJ 2013-2014 est disponible sur le site www.acjq.qc.ca.
À propos de l'ACJQ
L'Association des centres jeunesse du Québec est le regroupement des 16 centres jeunesse, établissements spécialisés à vocation régionale, et des centres de santé du nord - service jeunesse. Les centres jeunesse sont responsables de l'application de la Loi sur la protection de la jeunesse, de la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents et des dispositions législatives de l'adoption. Ils ont pour mission de fournir, partout sur le territoire du Québec, des services psychosociaux ou de réadaptation aux enfants et aux jeunes en difficulté et à leur famille.
SOURCE : Association des centres jeunesse du Québec (ACJQ)
Association des centres jeunesse du Québec (ACJQ), Marie-Hélène Juneau, 514 842-5181, poste 305 ou 438 887-2077; Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire, Pour Michelle Dionne, DPJ, Jocelyne Boudreault : 514 593-3013 ou 514 209-9943, [email protected], www.centrejeunessedemontreal.qc.ca; Les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw, Pour Madeleine Bérard, DPJ, Claire Roy : 514 989-1885, poste 1017 ou 514 260-7315, [email protected], www.batshaw.qc.ca; Centre jeunesse de Laval, Pour Jacques Dubé, DPJ, Mathieu Vachon : 450 975-4150, poste 3803, [email protected], www.centrejeunessedelaval.ca; Les Centres jeunesse de Lanaudière, Pour Éric Salois, DPJ, Mathieu Marsolais : 450 759-5333, poste 2119 ou 450 803-6067, [email protected], www.centresjeunessedelanaudiere.qc.ca; Centre jeunesse de la Montérégie, Pour Maryse Davreux, DPJ, Chantal Huot : 450 928-5125, poste 15003 ou 514 713-4562, [email protected], www.centrejeunessemonteregie.qc.ca
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