12 jours d'action pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes - Dans plusieurs pays du monde, l'AQOCI et ses membres agissent pour éliminer la violence faite aux femmes et aux filles
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Association québécoise des organismes de coopération internationale25 nov, 2013, 05:00 ET
MONTRÉAL, le 25 nov. 2013 /CNW Telbec/ - En cette Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, l'Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) et son Comité québécois femmes et développement (CQFD) tiennent à souligner l'importance de la campagne « 12 jours d'action pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes » qui débute ce 25 novembre et se poursuivra, au Québec, jusqu'au 6 décembre.
Selon l'organisation des Nations Unies, près d'une femme sur trois sera victime de violence au cours de sa vie. « La violence faite aux femmes d'ici et d'ailleurs est inacceptable. Depuis des décennies, les organismes de coopération internationale, membres de l'AQOCI, appuient des organisations de d'autres pays qui sensibilisent leur gouvernement et leur population à ce fléau », explique Julie Martineau de l'AQOCI et du CQFD.
Voici quelques exemples de projets des membres de l'AQOCI qui démontrent à quel point ces collaborations sont primordiales.
- Au Burkina Faso, le Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean appuie son partenaire Action sociale et solidarité nationale qui sensibilise la population pour éliminer les pratiques traditionnelles, comme l'excision, qui briment l'intégrité et les droits des femmes. Nathalie Soma, de l'organisme burkinabé raconte : « Dans un village, on pouvait exciser une vingtaine de filles le même jour. Maintenant, les gens nous contactent afin qu'on intervienne.»
- Au Burundi, en République démocratique du Congo et au Rwanda, le Centre d'étude et de coopération internationale (CECI) réalise en partenariat avec la Concertation des collectifs et associations féminines de la région des Grands lacs (COCAFEM/GL) un projet de lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. Les partenaires font de la prévention, établissent un dialogue politique pour influencer l'application ou un changement des lois et offrent, entre autres, des services médicaux et juridiques.
- Au Honduras, Mer et Monde et son partenaire Calidad de Vida travaillent à autonomiser les femmes qui ont vécu la violence. La situation est préoccupante. « À la capitale, il n'y a qu'un seul refuge pour accueillir les victimes et leurs enfants », raconte Minori Estefania Cruz Aleman de Calidad de Vida. Sans l'aide des ONG internationales, la survie de l'organisme serait en danger.
- En Inde, l'Aide internationale pour l'enfance (AIPE), œuvre en partenariat avec la Rescue Fondation. À tous les ans, cette ONG indienne parvient à libérer près de 300 filles victimes du trafic sexuel et retenues captives dans les bordels de Mumbai.
- Au Pérou, le Carrefour de solidarité internationale-Sherbrooke travaille en collaboration avec l'organisme péruvien ayni Desarollo pour éliminer les comportements et discours qui occultent la violence faite aux femmes. Jusqu'à ce jour, le projet a permis, entre autres, de sensibiliser 10 000 personnes et de créer 5 organismes des droits des femmes.
- En République démocratique du Congo, OXFAM-Québec travaille en collaboration avec l'alliance nationale CNP qui regroupe plusieurs organismes locaux. Depuis 6 ans, la campagne Nous pouvons forme des agents de changement qui s'engagent à renoncer à la violence et à mobiliser au moins dix personnes à faire de même. Jusqu'à présent, plus de 35 000 femmes et plus de 29 000 hommes ont été mobilisé-e-s.
- Au Swaziland, Carrefour international a développé, avec son partenaire local Swaziland Action Group Against Abuse (SWAGAA), des clubs d'autonomisation des filles. Un projet plus que pertinent dans un pays où une fille sur trois subira des sévices sexuels avant d'atteindre l'âge de 18 ans et où la moitié des jeunes femmes âgées de 25 à 28 ans sont séropositives.
L'AQOCI vous invite à porter le ruban blanc pour dénoncer la violence faite aux femmes.
SOURCE : Association québécoise des organismes de coopération internationale
Pour information et entrevue :
Nathalie Des Groseilliers, AQOCI
514-871-1086, poste 205 ou cell. 450-516-9285
[email protected], www.aqoci.qc.ca
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