14,5 G$ pour le transport en commun métropolitain - « Il manque 1 milliard de dollars par année » - Louise Harel et Cindy Leclerc
MONTRÉAL, le 24 mai 2013 /CNW Telbec/ - « Vision Montréal appuie la demande faite par une coalition d'une trentaine d'organismes pour majorer de 1G$ par année, pour les 10 prochaines années, les sommes investies en transport en commun par le gouvernement du Québec dans le transport collectif de la province », a déclaré Louise Harel, chef de Vision Montréal et candidate à la mairie en 2013. Parmi les nombreux organismes soutenant cette demande, soulevons la présence de la Communauté métropolitaine de Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, l'Union des municipalités du Québec, TRANSIT, l'Association du transport urbain du Québec et le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec.
« Alors que le programme quinquennal d'investissement du gouvernement du Québec prévoit 500 M$ par an pour la région métropolitaine, la CMM a retenu pour 14,5 G$ de projets prioritaires en transport en commun. Il existe donc un écart à combler », a renchéri Cindy Leclerc, conseillère de Rivière-des-Prairies et membre de la Commission sur le transport et les travaux publics.
« Le montant annoncé par Québec ne suffirait même pas à entretenir et à réparer le réseau existant. Il faut aussi développer l'offre et la qualité du transport collectif pour atteindre les objectifs de Québec d'ici 2020, soit une hausse d'achalandage de 40 % et une réduction des émissions de GES de l'ordre de 25% », a précisé Cindy Leclerc.
« Les Montréalais traverseront dix ans de chantiers routiers majeurs, notamment avec le nouvel échangeur Turcot, le nouveau pont Champlain, la transformation de l'autoroute Bonaventure en boulevard urbain, le prolongement du boulevard l'Assomption. Dans ce contexte, le transport en commun est un élément incontournable pour maintenir la qualité de vie des Montréalais et ne pas nuire à l'attractivité de la métropole sur le plan économique », a précisé Louise Harel.
« Pour ce faire, le Gouvernement du Québec doit dégager de nouvelles sources de revenus pour la métropole. En 2012, la CMM a tenu une large consultation publique qui a permis d'établir un consensus sur les sources de financement du transport en commun, comme par exemple l'harmonisation des frais sur les droits d'immatriculation à l'ensemble de la région métropolitaine et la hausse d'un sous de la taxe sur l'essence. Les solutions existent et doivent donc être mises en œuvre, et ce, en prenant en considération le cadre budgétaire restreint du Gouvernement du Québec », a conclu Louise Harel.
SOURCE : Ville de Montréal - Cabinet de la Chef Louise Harel
Militza Jean
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