200 municipalités s'opposent à la filière nucléaire

MONTRÉAL, le 10 sept. /CNW Telbec/ - M. Gaëtan Ruest, maire d'Amqui et porte-parole de la campagne «Le sort du nucléaire Québécois, un choix de société » souhaite maintenant recueillir l'adhésion de toutes les municipalités du Québec. Déjà 200 municipalités, représentant 593 342 citoyens, ont adhéré à la résolution. L'appel est aujourd'hui lancé à l'ensemble des municipalités du Québec afin qu'elles se solidarisent et rejoignent le mouvement elles aussi.

Les municipalités sont donc invitées à prendre part au mouvement et à adopter la résolution «Le sort du nucléaire Québécois, un choix de société» incitant le gouvernement du Québec à abandonner la filière énergétique nucléaire, cette résolution propose une alternative énergétique viable et socialement acceptable pour l'ensemble des municipalités du Québec. 

«Une forte mobilisation municipale est essentielle si nous souhaitons parvenir à  convaincre le gouvernement de reconsidérer sa décision de poursuivre l'aventure nucléaire et promulguer une loi qui exclurait la gestion permanente des déchets radioactifs en territoire québécois», a fait savoir Gaëtan Ruest. Pour convaincre ses collègues, M. Ruest mentionne que «l'opposition à l'exploration et l'extraction de l'uranium, manifestée de manière non équivoque par le milieu municipal dans plusieurs régions du Québec, doit nous inciter à beaucoup de vigilance et de solidarité entre nous. De même, le projet d'Hydro-Québec et du gouvernement actuel de procéder à la réfection de la centrale nucléaire de Gentilly 2, sans soumettre celui-ci à des audiences publiques, sans fournir les études économiques et sans présenter un plan de gestion socialement acceptable pour les déchets radioactifs tel que le recommandaient pourtant deux audiences publiques du BAPE tenues en 1994 et en 2005, constitue de toute évidence un très sérieux déficit de démocratie. En 2005, le BAPE recommandait qu'un tel projet de réfection soit basé sur l'acceptabilité sociale. Aucune de ces recommandations pourtant éminemment légitime n'a été retenue, ni par Hydro-Québec, ni par notre gouvernement. »

M. Ruest ajoute que : « L'abandon de la filière nucléaire au Québec ainsi que la promulgation d'une loi incitant notre gouvernement à interdire l'entreposage et l'enfouissement permanent des déchets radioactifs en territoire québécois peut et doit se faire dans un contexte respectueux des travailleurs de ce secteur d'activité en leur offrant une nouvelle perspective d'emploi pour des décennies, dans un contexte plus sécuritaire pour eux et pour les communautés avoisinantes ».

Le maire Ruest invite tous les Québécois et les Québécoises à inciter leurs représentants municipaux  de procéder à l'adoption de la résolution « Le sort du nucléaire Québécois, un choix de société ».

Info et adhésion : sortonsquebecnucleaire.org

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