20e colloque de l'ADPQ - Sécurité routière : nouvelle réalité, nouveaux enjeux, mêmes objectifs - Cannabis, actions préventives, mesures législatives et cohabitation des usagers au cœur des discussions

LAVAL, QC, le 1 juin 2018 /CNW Telbec/ - À l'occasion de son 20^e colloque annuel, le directeur du service de police de Repentigny et présidente de l'association des directeurs de police du Québec, Madame Helen Dion, accompagnée de messieurs Marco Beauregard, directeur du service de police de Granby et responsable de la thématique du 20^e colloque et Pierre Brochet, directeur du service de police de Laval et directeur hôte du colloque, a dressé un bilan positif de ce 20^e colloque annuel de l'association des directeurs de police du Québec.

Soulignant que le plus récent bilan routier déposé par la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) faisait état de tendances encourageantes, la présidente de l'association a rappelé  l'importance du travail de partenariat des différents intervenants pour maintenir et améliorer le bilan routier. À ce sujet, elle a profité de l'occasion pour réitérer que le mémoire déposé par l'ADPQ dans le cadre des récentes consultations particulières portant sur le projet de loi 165 qui modifie le Code de la sécurité routière précisait que : la mise en commun des connaissances et des expertises de tous les intervenants, couvrant les trois axes d'intervention que sont la législation, la sensibilisation et la coercition, a contribué à une diminution de près de la moitié des collisions mortelles en moins de dix ans.

C'est dans cet esprit que le Code de la sécurité routière (CSR) doit continuer à s'adapter pour représenter un juste équilibre entre une législation légitime, une éducation qualifiante, préventive et appropriée et des moyens significatifs de contrôle des utilisateurs délinquants. Ces trois éléments sont nécessaires à l'amélioration, en continu, du bilan routier a poursuivi la présidente Dion.

Plusieurs sujets relatifs à ces éléments ont été traités à l'occasion du colloque. Qu'il s'agisse des impacts organisationnels de la conduite à haute vitesse, de la conduite en situation d'urgence à la lumière du droit criminel, des questions relatives à l'avènement des véhicules automatisés, des impacts des changements législatifs proposés par C-46 (Loi modifiant le code criminel - infractions relatives aux moyens de transport) ou encore des enjeux et des répercussions de la légalisation du cannabis, plus de 250 dirigeants policiers et partenaires présents au colloque ont reconnus la nécessité de travailler de façon concertée sur les risques de vulnérabilité.

En table ronde ou à l'occasion de présentations données par des conférenciers de l'École nationale de police du Québec, du Ministère de la sécurité publiques du Québec, du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ou de la Société de l'assurance automobile du Québec, l'importance des actions préventives et de la cohabitation responsable des différents usagers de la route sont clairement ressorties comme priorités.

La cohabitation piétons, cyclistes et véhicules routiers est un enjeu de taille, comme le vieillissement de la population et l'automatisation des véhicules; autant de raisons pour lesquelles nous devons porter une attention particulière aux usagers les plus à risques, qui sont les plus vulnérables, a conclu Madame Dion.

L'ADPQ

Fondée il y a plus de 80 ans, l'Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) est un organisme à but non lucratif dont la mission première est de mettre en commun et valoriser l'expertise des dirigeants policiers et de leurs partenaires au profit d'une meilleure sécurité publique pour les citoyens du Québec. Elle compte dans ses rangs l'ensemble des dirigeants des 34 organisations policières municipales et autochtones, de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie Royale du Canada et autres services de sécurité publique œuvrant partout au Québec.

SOURCE Association des directeurs de police du Québec (ADPQ)

Daniel Hansen, 514 707-5503, [email protected]