26 000 propriétaires de petite entreprise réclament l'équité par rapport aux pensions de la fonction publique English
Il faut redresser le régime de retraite de la fonction publique avant de se pencher sur le programme de Sécurité de la vieillesse (SV)
TORONTO, le 13 févr. 2012 /CNW/ - Dans le cadre de l'une des campagnes de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) qui reçoit un appui croissant, plus de 26 000 propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME) ont signé des pétitions réclamant l'équité par rapport aux régimes de retraite de la fonction publique du Canada. La FCEI livre aujourd'hui ces « Alertes Action » aux députés à Ottawa.
« Le régime de retraite de la fonction publique du Canada est dans un état lamentable et il faut prendre des mesures sans tarder pour le redresser, affirme Catherine Swift, présidente de la FCEI. Dans le cadre des rencontres récentes avec le premier ministre Harper, le ministre des Finances Flaherty et le président du Conseil du Trésor Tony Clement, la FCEI a demandé au gouvernement d'agir rapidement pour assurer l'équité envers les contribuables et la viabilité des retraites des fonctionnaires, en commençant par celles des députés. » À l'heure actuelle, le régime de retraite de la fonction publique échoue sur ces deux tableaux.
Viabilité : Selon les estimations, le total des principaux engagements de retraite de la fonction publique fédérale se situe entre 150 et 230 milliards de dollars. Cette somme ne tient pas compte des députés, des juges, ni des employés de Postes Canada et des autres sociétés d'État. « La facture des retraites non capitalisées arrive à échéance en Europe et aux États-Unis, ce qui exige la hausse des impôts et la réduction des prestations aux retraités actuels et futurs, déclare Mme Swift. Le Canada peut et doit faire mieux. »
Équité : À Ottawa, les fonctionnaires ont accès à l'un des meilleurs régimes de retraite du pays, mais ils n'assument que le tiers des coûts qui y sont associés, alors que les contribuables paient le reste. De plus, les fonctionnaires peuvent partir à la retraite bien plus tôt que les contribuables, et ce, en touchant une rente complète. Les politiques actuelles du gouvernement incitent d'ailleurs les fonctionnaires à opter pour une retraite anticipée en bonifiant les pensions pour pallier la pénalité au titre du RPC/RRQ imposée aux autres Canadiens qui prennent leur retraite avant l'âge de 65 ans.
« La FCEI ne demande pas aux gouvernements de supprimer les prestations accumulées par les fonctionnaires et les retraités, poursuit Mme Swift. Nous leur demandons plutôt de s'assurer que leurs employés défraient la moitié du régime de retraite et soient admissibles à la retraite au même âge que les contribuables qui paient leurs salaires. Les députés doivent également jouer un rôle de premier plan pour réduire la générosité de leur régime de retraite "platine" et accorder ainsi la légitimité à la question plus vaste des pensions de l'ensemble de la fonction publique. »
La FCEI presse le gouvernement de réformer les retraites de la fonction publique avant d'envisager des changements aux programmes de retraite destinés aux contribuables. « Il n'est simplement pas juste de demander aux contribuables d'attendre l'âge de 67 ans pour percevoir les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV), alors que les fonctionnaires peuvent partir à la retraite dès 55 ans, conclut Mme Swift. Les gouvernements doivent redresser les régimes de retraite des députés et des fonctionnaires avant de songer à modifier le système de la SV ou le RPC/RRQ. »
En qualité du plus grand groupement de petites et moyennes entreprises du Canada, la FCEI représente Le pouvoir des entrepreneursMD. Créée en 1971, la FCEI définit ses positions selon le point de vue de plus de 108 000 membres au pays et provenant de tous les secteurs. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique.
Pour obtenir plus de renseignements ou organiser une entrevue avec Catherine Swift, veuillez contacter Gisele Lumsden au 416 222-8022 ou écrire à [email protected]
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