La FCEI et le ministre de l'Emploi, Jason Kenney, organisent un forum sur Twitter aujourd'hui, à 14 h
MONTRÉAL, le 22 août 2013 /CNW/ - Les pressions qui s'exercent sur le marché du travail au Canada se sont un peu relâchées au deuxième trimestre de 2013, mais 290 000 postes à temps plein et à temps partiel sont restés vacants dans le secteur privé pendant au moins quatre mois. C'est ce qu'indiquent de nouvelles données compilées par la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
Les résultats du rapport trimestriel de la FCEI, Postes à pourvoir, se basent sur 3 526 réponses de propriétaires de PME sondés au sujet des postes restés vacants dans leur entreprise du fait de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Cet après-midi, la FCEI et le ministre de l'Emploi, Jason Kenney, tiendront un forum de discussion sur Twitter (#cdnjobchat) à propos de la pénurie de main-d'œuvre qui perdure et des solutions possibles, par exemple la subvention canadienne pour l'emploi.
« Bien que le taux global de postes vacants ait légèrement fléchi ce trimestre (2,4 % par rapport à 2,5 % au trimestre précédent), la pénurie de main-d'œuvre est toujours plus prononcée au sein des petites entreprises, déclare Simon Gaudreault, économiste à la FCEI. En fait, le taux de postes vacants a augmenté dans les entreprises de moins de 4 employés (4,5 %), mais il a reculé dans les entreprises de plus grande taille. »
À l'échelle des provinces, le taux de postes vacants reste le plus fort en Saskatchewan, où il a d'ailleurs enregistré une hausse (4,1 %). Le taux a baissé en Alberta (3,4 %), mais il demeure au-dessus de la moyenne nationale, de même qu'à Terre-Neuve-et-Labrador (3,0 %). Les taux de postes vacants se sont situés autour de la moyenne au Québec (2,4 %), au Manitoba (2,5 %) et en Colombie-Britannique (2,4 %). Par contre, ce taux était en dessous de la moyenne en Ontario (2,1 %) au Nouveau-Brunswick (2,0 %), en Nouvelle-Écosse (2,0 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (1,8 %).
Une comparaison des secteurs montre que le taux de postes vacants est le plus élevé du pays dans le secteur des services personnels (3,9 %) et de la construction (3,5 %), même si ces taux ont légèrement baissé par rapport au trimestre dernier. En revanche, le secteur de la santé et de l'éducation (2,4 %) et celui de l'hébergement (2,8 %) ont enregistré une hausse.
« Les propriétaires de PME trouvent parfois la bonne personne, mais celle-ci n'a pas toujours les compétences nécessaires. Ils doivent donc la former », déclare Martine Hébert, vice-présidente, Québec et porte-parole de la FCEI. « Des programmes axés directement sur les besoins des entreprises, comme le définit la subvention canadienne pour l'emploi, peuvent aider les chefs d'entreprise en matière de formation lorsque, évidemment, ils sont bien adaptés aux réalités des PME. Je suis impatiente de suivre les échanges entre la FCEI et le ministre au forum d'aujourd'hui sur Twitter afin de voir ce qu'il pense de ces enjeux. »
La FCEI est le plus grand groupement de petites et moyennes entreprises du Canada, comptant 109 000 membres dans tous les secteurs et toutes les régions.
SOURCE : Fédération canadienne de l'entreprise indépendante

Pour obtenir de plus amples informations ou organiser une entrevue avec Simon Gaudreault, veuillez contacter Caroline Emmanuel au 514 861-3234 (cellulaire : 514 817-0228) ou à [email protected].
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