29e Rencontre annuelle des membres des comités de francisation - Le français au travail, c'est un droit. Final bâton
MONTRÉAL, le 24 mars 2023 /CNW/ - La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) annonce la tenue de la 29e Rencontre annuelle des membres des comités de francisation de la FTQ qui a lieu aujourd'hui à Montréal sous le thème Le français au travail, c'est un droit. Final bâton. Cette journée réunit près d'une centaine de militants syndicaux et de militantes syndicales intéressés par la promotion de la langue française au travail, ainsi que des représentants syndicaux et des représentantes syndicales dans les comités de francisation.
Pour les militants et les militantes, cette journée est l'occasion de faire le point sur la situation de la langue française dans les milieux de travail, mais aussi de se mettre à jour sur les changements législatifs qu'ont subis les deux principales lois qui encadrent la langue française en milieu de travail.
Dans le cas des modifications de la Charte de la langue française, le ministre responsable de la Langue française, Jean-François Roberge, ainsi que des représentants de l'Office québécois de la langue française (OQLF) sont attendus dans la journée pour discuter de la loi 96 et de son impact dans les milieux de travail.
Du côté de la loi sur les langues officielles, c'est le projet de loi C-13 du gouvernement Trudeau qui inquiète les militants et les militantes. Nathalie Blais, conseillère au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) ainsi qu'Yvon Barrière, vice-président exécutif pour le Québec de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), viendront expliquer les tenants et aboutissants de ce projet de loi sur les entreprises de compétence fédérale sur le territoire québécois, ainsi que l'impact pour les travailleurs et les travailleuses du gouvernement fédéral.
Pour la FTQ, le droit de travailler en français est une lutte constante à mener dans tous les milieux, qu'ils soient syndiqués ou pas. « Au Québec, travailler en français est un droit. Malheureusement, trop de personnes ne connaissent ni la loi ni leur recours. C'est pourquoi la FTQ a toujours fait de ce dossier une question de conditions de travail et la formation des membres des comités de francisation fait partie de notre mission. Dans les entreprises non syndiquées, difficile d'imaginer comment faire valoir ses droits sans avoir peur des représailles de l'employeur! On le sait, la vitalité de la langue se mesure d'abord et avant tout dans les milieux de travail. Il faut donc maintenir cette lutte et lui redonner toute l'importance qu'elle mérite, il s'agit de notre avenir linguistique », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
Me Guillaume Rousseau, professeur de droit à l'Université de Sherbrooke, présentera également un regard croisé des lois linguistiques de la France et du Québec.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.
SOURCE FTQ
Rima Chaaban, 514 806-9162, [email protected]
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