3,6 M$ pour réduire le gaspillage alimentaire : RECYC-QUÉBEC annonce son soutien à 15 initiatives québécoises
MONTRÉAL, le 1er mars 2023 /CNW/ - En amont de la Semaine d'action contre le gaspillage alimentaire, qui aura lieu du 6 au 12 mars, RECYC-QUÉBEC annonce un soutien financier à 15 initiatives couvrant toutes les régions du Québec pour réduire le gaspillage alimentaire. Un peu plus de 3,6 M$ seront octroyés à des projets phares qui agiront sur deux stratégies complémentaires de prévention du gaspillage alimentaire, soit la réduction et le réemploi.
Des pertes et du gaspillage alimentaires se produisent à toutes les étapes du système bioalimentaire, de la production à la consommation. Les organisations qui bénéficieront du soutien financier de RECYC-QUÉBEC réaliseront des gains à plusieurs niveaux, notamment en gérant mieux les surplus ou la demande avec l'aide de l'intelligence artificielle, en redistribuant ou en transformant des aliments ou encore en réduisant les pertes. À terme, ce sont un peu plus de 1 700 tonnes d'aliments qui pourraient éviter d'être produits et jetés inutilement. Des retombées environnementales, sociales et économiques sont à prévoir dans toutes les régions du Québec grâce à ces projets mobilisateurs et innovants.
« Annuellement, le système bioalimentaire québécois génère 20 M de tonnes de gaz à effet de serre (GES), dont 3,6 M (18 % des émissions) sont directement associés aux aliments comestibles perdus ou gaspillés. La lutte contre les changements climatiques passe par des actions concrètes telles que les initiatives annoncées aujourd'hui. Tout comme les consommateurs, les entreprises et organisations québécoises ont un rôle clé à jouer dans cet effort, notamment en agissant dès l'étape de la production alimentaire. Ces 15 projets sont des exemples inspirants de leadership et d'innovation en faveur d'une économie circulaire. »
Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides
« À quelques jours de la Semaine d'action contre le gaspillage alimentaire, je me réjouis de pouvoir faire la promotion d'initiatives qui nous permettent d'avancer un peu plus et partout au Québec, vers un Québec sans gaspillage. Chaque année, 1,2 M de tonnes d'aliments comestibles pourraient répondre à la demande alimentaire des Québécois et Québécoises si elles n'étaient pas perdues et gaspillées. J'invite les entreprises et organisations québécoises à s'inspirer des 15 projets soutenus pour faire des gains environnementaux, économiques et sociaux, d'autant plus que nous avons la chance d'avoir des initiatives dans toutes les régions du Québec. »
Sonia Gagné, présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC
L'appel de propositions, duquel découle ce soutien financier, s'inscrit directement dans le cadre de l'action 10 du Plan d'action 2019-2024 de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, visant à contribuer à la réduction du gaspillage alimentaire. Le financement de ce programme administré par RECYC-QUÉBEC provient des sommes prévues dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan d'action.
Cela se définit par toute partie comestible des aliments destinée à la consommation humaine qui en est détournée ou qui est dégradée, perdue ou jetée, à n'importe quelle étape du système bioalimentaire, incluant celles de la récupération et de la redistribution alimentaire et chez les consommateurs.
Selon la plus récente Étude de quantification des pertes et gaspillage alimentaires au Québec (RECYC-QUÉBEC, 2022), annuellement :
- 7,5 M de tonnes d'aliments entrent dans le système bioalimentaire québécois;
- 1,2 M de tonnes, soit 16 %, d'aliments comestibles nécessaires pour répondre à la demande alimentaire des Québécois et Québécoises sont perdus ou gaspillés.
Le système bioalimentaire québécois génère 20 M de tonnes de gaz à effet de serre (GES), dont 3,6 M (18 % des émissions) sont directement associés aux aliments comestibles perdus ou gaspillés.
La mise en place de stratégies qui priorisent la hiérarchie des 3R, soit dans l'ordre la réduction, le réemploi et le recyclage, permettrait les plus grandes réductions d'émissions de GES et l'optimisation des ressources dans une perspective d'économie circulaire.
Consultez la liste des projets soutenus.
SOURCE Société québécoise de récupération et de recyclage
Source : Mélina Jalbert, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, Tél. : 418 803-2351; Information : Relations médias, [email protected], RECYC-QUÉBEC, Tél. : 514 351-7838
Partager cet article