75 % des Canadiens ne peuvent identifier une entreprise qui se démarque par
son leadership environnemental
MONTRÉAL, le 9 juin /CNW Telbec/ - L'Indice canadien de l'écart vert 2010, le deuxième sondage d'opinion annuel qui mesure la différence entre les gestes écologiques et la sensibilisation des Canadiens, a révélé une tendance constante selon laquelle les Canadiens estiment être beaucoup plus "verts" que ne le démontrent leurs gestes au quotidien. En effet, ils considèrent une fois de plus leurs comportements beaucoup plus verts qu'ils ne le sont en réalité.
Cette divergence entre les affirmations et les gestes écologiques des Canadiens pourrait émaner de la perception selon laquelle les entreprises canadiennes manquent de leadership en matière de mode de vie écologique et de durabilité. En effet, plus de 75 % des Canadiens sont incapables de nommer un chef de file écologique ou croient qu'il n'en existe tout simplement pas.
Où sont les leaders en environnement ?
Cette année, les répondants ont été appelé à répertorier les chefs de file en matière d'environnement de huit différents secteurs et d'exposer les raisons pour lesquelles ils considèrent leurs marques écologiques. Bien que la plupart des entreprises canadiennes aient intégré des principes de durabilité dans leurs activités générales au moyen de politiques, de pratiques et d'initiatives marketing environnementales engagées, il s'avère surprenant de constater que le leadership écologique ne soit pas ancré dans le cœur et l'esprit des Canadiens.
"Pour que leur plate-forme environnementale trouvent écho auprès des consommateurs, les entreprises doivent démontrer de quelles façons leurs produits ou leurs services permettent d'adopter un mode de vie plus respectueux de l'environnement, souligne Isabelle Perras, vice-président d'Optimum relations publiques, une division du Monde de Cossette. Les entreprises doivent diffuser des messages clairs à propos de leurs initiatives vertes et améliorer leur communication directement avec les consommateurs."
L'Indice canadien de l'écart vert
L'Indice canadien de l'écart vert consiste en une étude annuelle conçue en 2009 par Summerhill et Optimum Relations publiques et menée par Leger Marketing. L'indice évalue 30 comportements afin d'établir la différence entre ce que les gens disent faire en ce qui a trait à leur mode de vie écologique ... et ce qu'ils font vraiment.
Optimum et Summerhill utilisent l'indice de l'écart vert afin de déterminer les principaux facteurs de communication et d'engagement qui crée un rapprochement entre les entreprises soucieuses de répondre aux attentes du consommateur en matière de gestes écologiques au quotidien et ses efforts à atteindre cet objectif.
En utilisant les conclusions de cette étude dans le but de rehausser leurs stratégies de marketing, de communication et d'engagement en matière de ventes, les entreprises peuvent cibler les consommateurs grâce à des programmes et à des messages précis et conçus de façon à ce que la marque les intéresse et les encourage à agir en fonction de celle-ci, ce qui entraîne :
- Un accroissement des ventes par - Une part de marché plus importante catégorie - Une plus grande acceptation des - Une image de marque rehaussée produits efficaces - Une fidélité accrue du - La réputation de l'entreprise consommateur - Une meilleure conservation de l'énergie
L'avantage de l'écart vert
Depuis plus de 12 ans, Optimum et Summerhill encouragent les Canadiens à agir en fonction de leurs valeurs environnementales. Ensemble, elles soutiennent les entreprises prêtes à rehausser les éléments nécessaires pour passer à l'action et atteindre une croissance soutenue.
Nous pouvons vous aider à cerner votre marché cible, à créer des plates-formes de communication durables et personnalisées et à mettre en œuvre des initiatives qui produisent des résultats quantifiables. Pour plus d'information à propos de l'indice canadien de l'écart vert 2010 et du sondage sur les chefs de file verts (disponible en anglais seulement), visitez www.summerhill.ca/greengap.
Fiche de renseignements sur L'Indice canadien de l'écart vert 2010
L'Indice canadien de l'écart vert 2010 est le deuxième indice annuel et constitue une initiative conjointe entre Summerhill et Optimum relations publiques, menée par Léger Marketing. L'Indice annuel mesure l'écart entre les gestes écologiques et la sensibilisation des Canadiens en évaluant 30 comportements dans les six catégories suivantes : énergie, alimentation, recyclage, réutilisation, rendement du carburant et préférence pour des produits verts. L'Indice de cette année a en outre demandé aux répondants de classer leurs perceptions quant au leadership environnemental des entreprises canadiennes issues de huit catégories du secteur de la consommation.
Les conclusions de cette étude aident Optimum et Summerhill à recenser les principaux facteurs de communication et d'engagement qui crée un rapprochement entre les entreprises soucieuses de répondre aux attentes du consommateur en matière de gestes écologiques au quotidien et ses efforts à atteindre cet objectif.
Voici les faits saillants relatifs au leadership environnemental :
- 80 % des Canadiens ne sont pas en mesure de nommer un café-restaurant écologique, bien que Starbucks et Tim Horton's aient reçu le plus de mentions (7 % et 6 % respectivement). - Tandis que 16 % des répondants aient nommé Toyota en tant que fabricant automobile écologique, 70 % des Canadiens étaient incapables de nommer un fabricant automobile écologique. - Rona et Home Depot ont tous deux été reconnus comme les détaillants du secteur de la rénovation domiciliaire les plus verts, principalement parce qu'ils offrent des produits écologiques. - IGA se démarque auprès des Québécois (10 %) alors que Loblaws arrive premier rang (12 %) pour l'ensemble des Canadiens quant au supermarché le plus écologique. - Selon les Canadiens, l'offre de produits biologiques et l'incitation à faire l'usage de sacs réutilisables constituaient les principaux indicateurs qui confirment qu'une épicerie est verte. - En moyenne, 5 % des répondants considéraient une entreprise écologique en partie grâce à ses messages publicitaires. - Future Shop et Best Buy ont tous deux reçu 2 % des votes en ce qui a trait aux produits électroniques résidentiels, faisant d'eux les chefs de file en matière d'environnement de cette catégorie, puisque 91 % des Canadiens considéraient qu'aucune entreprise ne méritait ce vote.
Voici les principaux faits saillants de l'écart vert :
- L'écart le plus important correspond à la consommation de carburant et montre que moins de la moitié des Canadiens est encline à troquer son moyen de transport de façon régulière afin de préserver l'environnement, toutefois, 81 % des répondants estiment qu'ils fournissent leur part d'efforts en utilisant moins de carburant et en réduisant les émissions. - Le Québec (après la Colombie Britannique au 1er rang) et les Canadiens âgés de plus de 35 ans sont plus enclins à utiliser le transport en commun ou des véhicules hybrides ou à économie de carburant. - Alors que les Québécois sont plus susceptibles d'utiliser sacs en tissu (85 %) et produits de nettoyage respectueux de l'environnement (45 %), ils sont peu à faire du compost (15 %). - Plus de Canadiens prônent le recyclage, toutefois, seulement 44 % d'entre eux mettent l'accent sur les considérations environnementales dans leurs achats, comme le fait d'opter pour produits peu emballés ou à l'emballage recyclable. - Seulement 75 % des Canadiens admettent se départir de matériaux dangereux comme la peinture ou les piles de façon adéquate. - Plus de 70 % des consommateurs indiquent qu'ils utilisent des contenants pour boisson réutilisables au détriment des verres jetables.
Renseignements: Jacques Tétrault, Optimum relations publiques, (514) 970-4870, [email protected]; Sophie Labelle, Optimum relations publiques, (514) 282-4605, [email protected]
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