83 % des gestionnaires de placements s'attendent à une hausse du S&P/TSX en
2010
Faits saillants des perspectives des gestionnaires de placements Russell - 71 % des gestionnaires prévoient une hausse du secteur énergétique - 64 % d'entre eux envisagent des gains pour les marchés émergents - Seulement 6 % des gestionnaires sont optimistes à l'égard des liquidités
"Cette confiance s'appuie sur les bénéfices solides des banques, l'amélioration des statistiques économiques, la hausse du prix des marchandises et le redressement du marché immobilier résidentiel. En effet, malgré un taux de chômage élevé, la prospérité relative du
Grâce à la stabilité de l'économie canadienne, l'argent continue d'alimenter le dollar canadien, l'aidant ainsi à faire concurrence au dollar américain. Une proportion de 60 % des gestionnaires de placements font toujours preuve d'optimisme à l'égard du huard, tandis que seulement 17 % s'attendent à ce qu'il se déprécie au cours des prochains mois.
Les gestionnaires privilégient toujours les secteurs S&P/TSX de l'énergie et des services financiers
Le secteur énergétique demeure la coqueluche du marché canadien, 71 % des gestionnaires étant optimistes à son égard, contre 14 % pour les pessimistes. De même, 61 % des gestionnaires envisagent l'avenir du secteur des services financiers d'un bon œil, tandis que 21 % d'entre eux y accordent peu d'espoir.
"Comme le cours des actions des producteurs canadiens de pétrole tient compte d'un prix s'élevant à environ 65 $ le baril, les transactions récentes dans les 75 $ ou plus laissent entrevoir un potentiel haussier pour le secteur énergétique", explique M. Adatia.
"La confiance envers le secteur financier s'est quelque peu détériorée depuis le dernier trimestre, peut-être en raison de la réduction des dividendes et du financement par actions de la Financière Manuvie. Néanmoins, les bénéfices des banques font toujours preuve de solidité et le flux de dividendes demeure ininterrompu."
Les perspectives optimistes des gestionnaires à l'égard du secteur des technologies de l'information - que l'on considère souvent comme un indicateur pour Research in Motion (RIM) - ont diminué, passant de 63 % à 57 %. "Ce glissement pourrait être le reflet des craintes suscitées par le regain de concurrence envers le produit Blackberry de RIM", avance M. Adatia.
Les prix aurifères, qui se situent à des niveaux records, maintiennent à flot les perspectives haussières envers le secteur des matériaux, qui se situent actuellement à 54 %, contre 32 % pour les pessimistes. "Nous présumons que le secteur des matériaux, sans la présence de l'or, n'irait pas chercher l'appui des gestionnaires dans ces proportions", déclare M. Adatia.
Quant au secteur des télécommunications, il semble conserver tous ses attraits puisque le pourcentage de gestionnaires optimistes est passé de 48 % à 52 %, contre une proportion inchangée de 32 % pour les gestionnaires aux perspectives pessimistes. Selon M. Adatia, "le secteur offre des rendements solides, des bénéfices sains et des valorisations modestes, caractéristiques qui ne sont pas dénuées d'attraits pour les investisseurs en quête d'actions relativement prudentes".
"En revanche, l'on considère normalement que les secteurs des services publics, des produits industriels, des biens de consommation non essentielle et des biens de consommation de base sont des secteurs défensifs qui offrent un potentiel de croissance certain, quoique très peu spectaculaire. C'est probablement pourquoi le niveau d'optimisme envers eux a diminué pendant le trimestre. Dans la conjoncture haussière, les gestionnaires de placements sont appelés à trouver des occasions de croissance plus intéressantes ailleurs."
M. Adatia a également précisé que les bénéfices décevants qu'ont récemment affichés certaines actions du secteur des biens de consommation non essentielle (comme Shoppers Drug Mart Inc.), ainsi que les rendements toujours faibles dégagés par les actions des biens de consommation de base, l'un des pires secteurs au chapitre des rendements au cours de la dernière année, ont également contribué à miner la confiance des gestionnaires.
Pessimisme envers les sociétés canadiennes à petite capitalisation
L'optimisme envers les actions canadiennes à petite capitalisation s'est assombri, passant de 62 % à 47 % au cours du dernier trimestre, tandis que le niveau de pessimisme a grimpé de 6 points de pourcentage, pour représenter près du tiers des gestionnaires.
"Ce résultat tient probablement au fait que les sociétés à petite capitalisation ont déjà pris une avance considérable sur leurs grandes sœurs cette année. Certains gestionnaires privilégient peut-être maintenant les sociétés à grande capitalisation pour se protéger contre les fléchissements éventuels en cette conjoncture haussière", ajoute M. Adatia.
Regain d'appétit pour les obligations
L'opinion des gestionnaires envers les obligations canadiennes a repris du mieux, passant d'un niveau d'optimisme de 6 % au dernier trimestre, à 18 % ce trimestre. Considérant que les liquidités offrent un rendement quasi nul, les obligations canadiennes pourraient représenter un juste milieu intéressant. Les obligations à rendement élevé suscitent cependant des prévisions mixtes parmi les gestionnaires : environ un tiers des répondants se montrait optimiste, un tiers pessimiste et un autre tiers neutre.
Gestionnaires optimistes à l'égard des marchés émergents
Une proportion solide de 64 % des gestionnaires a continué de faire preuve d'optimisme à l'égard des marchés émergents ce trimestre. Quant au pourcentage de gestionnaires pessimistes, il est passé de 28 % à seulement 15 %. "La Chine et l'Inde continuent d'offrir des perspectives de croissance solides et un excellent potentiel de rendement", précise M. Adatia.
L'optimisme envers les États-Unis et l'EAEO a fléchi à 44 % et 47 % respectivement au cours du dernier trimestre.
"Ces deux marchés ont joui de hausses considérables et nous estimons que les actions canadiennes et de marchés émergents pourraient maintenant être perçues comme étant celles qui recèlent les meilleures occasions de croissance", ajoute M. Adatia.
"La question à savoir si l'amélioration des statistiques économiques américaines est le résultat des plans de relance gouvernementaux ou l'aboutissement d'une croissance réelle soulève des craintes. Selon nous, il faudra attendre au premier ou au deuxième trimestre de 2010 avant d'avoir une meilleure idée du tableau économique américain. Il est fort probable que les gestionnaires ajusteront leurs perspectives à l'égard des actions américaines à ce moment-là."
Les liquidités ne sont pas au menu
La majorité des gestionnaires de placements se disent satisfaits des valorisations boursières. Selon 56 % d'entre eux, les actions sont évaluées à leur juste valeur, tandis que 17 % considèrent qu'elles sont sous-évaluées. Environ un gestionnaire sur quatre estime que les actions sont surévaluées. Seulement 6 % des gestionnaires envisagent avec optimisme la détention de liquidités.
"Chez Russell, nous croyons fermement dans les perspectives à long terme du marché et continuons d'appuyer une participation totale aux marchés", déclare M. Adatia.
"À l'instar de la majorité des gestionnaires de placements, nous nous montrons peu enclins à détenir des liquidités et encourageons fortement les investisseurs à investir dans les marchés tout en prenant garde d'adopter une approche diversifiée afin d'atténuer les risques et de tirer parti d'occasions importantes."
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À propos de la publication Perspectives des gestionnaires de placements Russell
Investissements Russell a créé les indices Russell et est l'un des seuls cabinets effectuant des recherches sur des milliers de produits de gestionnaires partout dans le monde. Elle jouit donc d'un accès exceptionnel aux cadres supérieurs qui prennent des décisions dans le domaine des placements au
Les résultats de ce sondage se trouvent dans la publication Perspectives des gestionnaires de placements Russell. Trois des quatre questions posées aux gestionnaires seront répétées chaque trimestre afin que les résultats puissent être mesurés au fil du temps. Le sondage inclut également une question portant sur un sujet précis, qui change chaque trimestre. En plus d'offrir des résultats quantitatifs, Russell passe en revue les données recueillies chaque trimestre et fournit une analyse qualitative, préparée par un stratège en chef.
La publication Perspectives des gestionnaires de placements Russell est finalisée et distribuée à la fin de chaque trimestre. Ce rapport comprend les réponses de gestionnaires dont les styles de placement varient. La recherche de gestionnaires effectuée par Russell aux fins de placements est totalement indépendante de la publication Perspectives de gestionnaires de placements Russell, et les réponses au sondage sont recueillies sur une base purement volontaire.
À propos de Russell
Investissements Russell fournit des conseils stratégiques, des mises en œuvre de premier ordre, des indices de référence de pointe et une gamme de produits de placement de calibre institutionnel. Avec un actif sous gestion d'environ 187,2 milliards de dollars canadiens (au 30 septembre 2009), Investissements Russell dessert des particuliers, des investisseurs institutionnels et des conseillers dans plus de 40 pays. Investissements Russell offre un accès à certains des meilleurs gestionnaires de capitaux au monde et aide à faire fructifier leurs efforts au nom des investisseurs dans des régimes à prestations déterminées et des régimes à cotisations déterminées de sociétés et dans les épargnes des particuliers.
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