850 plaintes sur l'affichage déposées au bureau de l'Office québécois de la langue française
MONTRÉAL, le 17 avril 2012 /CNW Telbec/ - Les médias sont invités à un point de presse mercredi le 18 avril à 11 h, devant le buste de Camille Laurin dans le parc adjacent à l'Office québécois de la langue française, à l'angle des rues Saint-Urbain et Sherbrooke Ouest.
Des militants pour la promotion de la langue française à Montréal déposeront plus de 850 plaintes pour infractions à la loi 101. Jean Archambault de la Société Saint-Jean Baptiste (SSJB) de Montréal, Étienne Gougoux, du Mouvement Québec français (MQF), accompagnés de Mario Beaulieu, président de la SSJBM et du MQF remettront ces dossiers à l'Office québécois de la langue française. Ce dernier s'insurge du fait que «le français est gravement menacé par la mollesse du gouvernement libéral. En ce moment il faut tout mettre en œuvre pour franciser Montréal et assurer l'avenir du français pour l'ensemble du Québec. »
«La situation du français s'aggrave de jour en jour», affirme Étienne Gougoux, et le gouvernement bouge peu ou pas du tout pour enrayer l'anglicisation galopante. «Cette fois-ci, c'est plus de 300 plaintes d'infraction dans le parc industriel de Saint-Laurent qui viennent se joindre à 550 dérogations au règlement sur l'affichage dans le quartier Côte-des-Neiges.»
Pour Jean Archambault, qui avait déjà fait parvenir 200 plaintes pour infraction dans la circonscription de la ministre Christine Saint-Pierre en 2011, ces 850 plaintes ne sont que la pointe de l'iceberg : « Quiconque se promène dans le quartier Côte-des-Neiges et de l'Acadie, le comté de la ministre St-Pierre, peut constater l'ampleur du désastre. Ici, le déficit linguistique crève les yeux. Dans le reste de l'île, on se dirige vers une anglicisation progressive généralisée. Il faut donner un coup de barre dès maintenant. »
Mario Beaulieu, renchérit en affirmant «qu'il n'appartient pas aux simples citoyens de faire respecter la loi, surtout sur une si grande échelle. On ne demande que le respect du visage français du Québec. Une loi existe et pour qu'elle soit respectée, il faut doubler les ressources de l'OQLF. »
Gérard Pelletier, (514) 843-8851, poste 227
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