92e assemblée générale annuelle - La Coop fédérée trace les chemins de l'avenir avec passion English
QUÉBEC, le 27 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Tenant à Québec sa 92e assemblée annuelle générale, La Coop fédérée a une fois de plus démontré la force de sa contribution inestimable à la transformation d'une économie sans cesse bouleversée, et ce, grâce à un modèle coopératif plus vivant que jamais. Ainsi, considérant un environnement économique hautement compétitif, tant au niveau national qu'international, et les défis spécifiques confrontant l'industrie agricole, La Coop fédérée aura encore une fois démontré la vigueur de son modèle d'affaires tout en maintenant sa position de leader québécois et de chef de file du monde agricole québécois et canadien.
Dans ce contexte, La Coop fédérée annonce, pour son exercice terminé le 26 octobre 2013, des ventes records de 5,2 milliards de dollars, soit une hausse de 5 % par rapport à celles de l'exercice précédent et un excédent avant ristournes et impôts attribuables aux membres de la coopérative de 23,7 millions de dollars, lequel se compare à un excédent avant ristournes et impôts de 82,3 millions de dollars pour l'exercice terminé le 27 octobre 2012.
En dépit de ce niveau de ventes inégalé, les résultats moindres s'expliquent principalement par la performance de la filiale Olymel s.e.c., qui affiche cette année une perte d'opération, alors que ceux de l'Approvisionnement sont supérieurs à l'exercice précédent.
Faits saillants (Exercices terminés les 26 octobre 2013 et 27 octobre 2012) |
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(En millions de dollars) | 2013 | 2012 | Variation |
Excédent avant ristournes et impôts | 23,7 | 82,3 | (71 %) |
Produits (ventes ou chiffre d'affaires) | 5186,0 | 4947,4 | 5 % |
Ristournes | 0,00 | 32,2 | (100 %) |
Actif | 1615,8 | 1517,1 | 7 % |
Avoir, actions privilégiées et débentures convertibles | 594,1 | 590,4 | 0.6 % |
« Dans le contexte d'une volatilité importante du coût de nos matières premières, créée notamment par une mondialisation et une financiarisation accrues de l'industrie agricole et agroalimentaire, nous avons, au-delà des chiffres réalisés au cours du plus récent exercice, pris des mesures concrètes afin de perpétuer et solidifier notre modèle d'affaires coopératif. Cela nous permet ainsi d'être bien positionnés face à nos concurrents internationaux, qui peuvent avoir une vision différente de l'avenir tout en disposant de ressources financières énormes », a déclaré Claude Lafleur, chef de la direction de La Coop fédérée.
REVUE SECTORIELLE
Des gains dans le secteur Approvisionnement
Les activités liées à la commercialisation des grains, des productions végétales et de l'énergie ont connu des gains substantiels en 2013. Le secteur Approvisionnement, qui regroupe notamment des marques telles qu'Elite, La Coop et Sonic, a ainsi augmenté ses ventes de 171 millions de dollars, voyant son chiffre d'affaires passer à 2,8 milliards de dollars, ce qui représente un bond de 6,5 % par rapport à l'année antérieure.
Les ventes du Secteur des grains ont bénéficié de volumes accrus, notamment pour le maïs, le blé et le soya, tandis que le Secteur des productions végétales a tiré avantage d'une augmentation de la demande, notamment en provenance de l'Ouest canadien. Les ventes du Secteur des productions animales ont aussi augmenté en raison de l'inflation du prix des intrants, ce qui a plus que compensé une légère baisse des volumes. Finalement, les ventes du Secteur Énergies Sonic sont en légère baisse tandis que les ventes du Secteur de la quincaillerie et des machineries agricoles sont demeurées relativement stables.
La marge brute sectorielle sur les intrants a toutefois fléchi en raison notamment de conditions de marché extrêmement défavorables dans le Secteur des grains, de la fermeture du laboratoire agroalimentaire et de la création d'Énergies Sonic Rive-Nord s.e.c.
Considérant l'ensemble de ces facteurs, la hausse des résultats nets provient principalement de l'inscription d'un gain sur disposition de placements combiné à des gains sur disposition de quotas de poulets.
Des résultats moindres pour Olymel s.e.c.
Sous le sceau d'une importante volatilité des marchés, les ventes de l'exercice d'Olymel s.e.c. totalisent 2,408 milliards de dollars, comparativement à 2,340 milliards l'an dernier, soit une augmentation de 68 millions de dollars. Cette hausse s'explique principalement par un accroissement des volumes d'abattage dans Sunnymel et par une hausse des prix de vente dans le secteur Bacon.
Toutefois, la baisse des volumes et des marges viande dans le secteur porc frais, l'intégration de la filiale de production porcine Olysky, ainsi que la hausse des coûts du vivant dans la volaille, expliquent en grande partie les résultats nets du groupe.
Plus spécifiquement, le secteur Porc frais Est a vu ses résultats fléchir, entres autres, en raison d'une marge viande largement inférieure à celle obtenue en 2012 et de la fermeture du marché de la Russie pour une grande partie de l'exercice en raison de l'interdiction d'un médicament utilisé au Canada dans la viande de porc.
À l'instar du secteur Porc frais Est, le secteur Porc frais Ouest a aussi été victime d'une diminution de sa marge viande. Celle-ci demeure néanmoins très intéressante, se maintenant à un niveau supérieur à celle observée dans le secteur Est, et ce en raison d'un excellent mixte de produits, de meilleurs marchés dans leur ensemble et un coût d'approvisionnement moindre.
Au niveau du Porc transformé, les résultats sont en forte hausse, en raison principalement du nouveau contrat à long terme intervenu en septembre 2011 avec une importante chaîne d'alimentation québécoise, ce qui a permis une stabilisation des prix de vente, et aussi en raison de prix de transfert plus avantageux.
Pour ce qui est du secteur Bacon, ce secteur a enregistré un revirement spectaculaire en 2013. De façon générale, la continuité du plan de mécanisation entrepris en 2009, la diversification de la clientèle et l'amélioration du modèle d'affaires suite à la réorganisation des usines à la suite de l'incendie de Princeville, ont contribué à cette situation.
Le secteur Volaille a quant à lui démontré certains signes de déséquilibre avec des résultats en baisse, alors que les volumes de production ont continué d'augmenter en dépit d'inventaires élevés et un coût des grains en forte hausse.
Finalement, soulignons que l'exercice 2013 a été marqué par l'acquisition stratégique du troisième plus gros producteur porcin au Canada, soit Big Sky Farms Inc., qui représente plus de 20 % de l'approvisionnement de l'usine de transformation de Red Deer.
Solidité financière et acquisitions d'entreprises
L'avoir de la coopérative, y compris les actions privilégiées et les débentures convertibles, est de 594,1 millions de dollars au 26 octobre 2013, un montant relativement inchangé par rapport à la fin de l'exercice précédent.
Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation après variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement ont augmenté à 114 millions de dollars, soit 12 % de plus que les 102 millions de dollars réalisés l'année dernière. Considérant les flux de trésorerie de 31 millions de dollars générés par les activités de financement, ceci aura permis la continuité du positionnement stratégique de La Coop fédérée, qui aura réalisé en 2013 l'acquisition d'entreprises au montant de 74 millions de dollars. Ce montant inclut un investissement réalisé par OlySky, une filiale d'Olymel, permettant l'acquisition des actifs et la prise en charge des opérations et l'acquisition de Big Sky Farms. Ces actifs comprennent des installations situées principalement en Saskatchewan, le troupeau, le nucléus génétique, les maternités et les sites de finition, ainsi que des meuneries et des activités de transport.
Par ailleurs, peu après la fin de son exercice financier, La Coop fédérée a annoncé l'achat d'une participation minoritaire dans Groupe BMR par le biais de sa bannière Unimat, faisant suite à un rapprochement commercial entre les deux groupes entamé en janvier 2013.
Considérant ce rapprochement, les nouveaux partenaires disposeront de 360 points de vente au Québec, en Ontario et dans les Maritimes et pourront compter sur un plus grand pouvoir d'achat. Ils seront ainsi mieux équipés pour faire face à la concurrence grandissante dans ce créneau porteur. En février 2014, La Coop fédérée a annoncé que graduellement, elle fermerait son centre de distribution quincaillerie et matériaux de Trois-Rivières qui opère sous la bannière Unimat.
« Face aux défis posés par un environnement hautement compétitif et une concurrence féroce à l'échelle internationale, La Coop fédérée continuera d'allouer judicieusement et de façon proactive son capital vers des projets à forts rendements permettant de concilier les intérêts financiers de ses membres et partenaires et sa philosophie caractéristique », a déclaré Claude Lafleur, chef de la direction.
Pour compléter, il a aussi cité à titre d'exemple le projet de construction d'une usine d'engrais azoté dans le parc industriel de Bécancour en partenariat avec la coopérative indienne Indian Farmers Fertiliser Co-Operative (IFFCO), où La Coop fédérée et deux autres partenaires financiers prévoient investir 1,2 milliard de dollars et créer plusieurs emplois spécialisés. Cet investissement stimulera l'économie régionale en remplaçant des achats que la coopérative réalise aujourd'hui auprès de fournisseurs du Moyen-Orient et de Russie. Rappelons que le MDDEFP a publié le rapport de la commission d'enquête du BAPE en janvier 2014, concluant que ce projet répondait à un besoin des producteurs et de la région et qu'il était acceptable en matière de développement durable sur les plans environnemental et socio-économique.
Un modèle de solidarité et de bénéfices partagés
Fondée sur les valeurs que sont la solidarité, l'équité, l'honnêteté et la responsabilité, La Coop fédérée inspire par son modèle qui place les valeurs humaines au-dessus des valeurs matérielles et qui reconnaît, dans les limites de saines règles de gestion, la primauté de la personne sur le capital.
En cours d'exercice, La Coop fédérée, y compris Olymel, a consacré un montant de 1,2 million de dollars afin d'encourager, par des dons et des commandites, des organisations et des événements qui lui paraissaient méritoires. C'est également en cohérence avec ces valeurs que La Coop fédérée et son réseau ont rapidement mis sur pied un Fonds de soutien à la communauté de Lac-Mégantic à la suite de l'incendie qui a ravagé le centre-ville de la municipalité. Grâce à la solidarité de ses membres, employés et clients, un montant total de plus de 60 000 $ a été amassé, incluant les 20 000 $ qui avaient été initialement versés par La Coop fédérée.
« Nos résultats de 2013 et nos projets d'avenir illustrent sans équivoque la capacité de La Coop fédérée à faire face à une conjoncture difficile tout en continuant de se positionner afin de répondre aux importants enjeux que sont la pérennité des métiers de l'agriculture ou encore les besoins pressants en relève pour n'en nommer que quelques-uns. La taille limitée du marché québécois nous oblige à avoir une vision différente qui nous est propre et à être très proactifs. Ceci nous force à travailler différemment dans la recherche de l'intérêt du bien-être de nos membres qui s'attendent à un juste équilibre entre la rentabilité à court terme et la pérennité à long terme. Nous entendons poursuivre dans cette voie dans le respect de l'environnement ainsi que de toutes les valeurs qui sont si chères à notre modèle coopératif unique », a conclu Denis Richard, président de La Coop fédérée et président du conseil d'administration d'Olymel et président de la Fédération.
À propos de La Coop fédérée
Fondée en 1922, La Coop fédérée est la plus importante organisation agroalimentaire au Québec. Elle est la propriété de plus de 100 000 membres regroupés au sein de 97 coopératives réparties dans plusieurs provinces canadiennes et elle est présente dans l'ensemble de la chaîne agroalimentaire. En tant que grossiste, La Coop fédérée fournit aux producteurs agricoles des biens et des services nécessaires à l'exploitation de leur entreprise. Son réseau compte cinq bannières : Elite et La Coop (productions animale et végétale et commercialisation des grains), Unimat (quincaillerie et machines agricoles), Sonic (énergies) et Olymel (transformation des viandes). La Coop fédérée emploie près de 10 000 personnes et son chiffre d'affaires s'élève à 5,2 milliards de dollars. En incluant ses coopératives affiliées, La Coop fédérée compte près de 16 000 employés et un chiffre d'affaires combiné de 8,3 milliards de dollars. www.lacoop.coop et www.twitter.com/LaCoop_federee.
SOURCE : La Coop fédérée
Source :
M. Ben Marc Diendéré
Vice-président, communications et affaires publiques
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@marc_ben
Demandes d'entrevues :
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Stéphanie Couturier
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