À la veille de la COP26, Stand.earth se joint aux gens de partout au pays qui sont mécontents de la RBC, la plus grande banque du Canada, pour son refus de cesser de financer de nouveaux projets de combustibles fossiles English
Des événements se déroulent dans 40 succursales de la RBC, soit le plus grand nombre de succursales parmi les 26 pays participants, dans le cadre d'une manifestation mondiale coordonnée des banques.
MONTRÉAL et TORONTO et VANCOUVER (C.-B.), 29 octobre 2021 /CNW/ - Des milliers de Canadiens partout au pays manifestent aujourd'hui contre la plus grande banque du Canada, la RBC, qui refuse de cesser de financer les combustibles fossiles. RBC a investi plus de 200 milliards de dollars dans des projets de combustibles fossiles depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat. Il s'agit notamment de projets qui violent les droits des Autochtones, comme le projet de gazoduc de Coastal GasLink.
La COP26 étant fortement axée sur le rôle de la finance dans la crise climatique, des manifestations ont également lieu aujourd'hui dans des banques au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Europe. Le mouvement est soutenu par Greta Thunberg qui assiste à une manifestation prenant place à la Standard Chartered Bank, à Londres. Des actions sont attendues en Afrique, en Amérique du Sud, en Australie et en Europe. Des images et des nouvelles du jour sont disponibles ici.
« Il est temps que la plus grande banque, qui est aussi le plus important bailleur de fonds du secteur des combustibles fossiles du Canada, mette fin à l'écoblanchiment, et commence à aider notre pays à atteindre ses objectifs climatiques et à tenter de se réconcilier avec les peuples autochtones. Cela signifie qu'il faut mettre fin au financement des entreprises de charbon, de pétrole et de gaz qui bafouent les droits, et intensifier les investissements dans de vraies solutions climatiques », a déclaré Richard Brooks, directeur du financement climatique à Stand.earth.
Sur le territoire des Wet'suwet'en, des dirigeants autochtones des postes de contrôle de Gidimt'en manifestent sur l'emplacement des forages sous la rivière WedzinKwa. À Toronto, les participants bloquent la rue Wellington au cœur du quartier d'affaires. À Montréal, des groupes se rassemblent devant les bureaux de la RBC. Des manifestations ont également lieu à Vancouver, à Ottawa et dans plus de 30 autres endroits.
« Coastal Gaslink criminalise et arrête le chef Dsta'hyl du clan Likhtsamisyu et un jeune chef gixtsan parce qu'ils sont sur leur territoire. L'entreprise leur refuse l'accès à leurs terres, a expliqué Eve Sainte, de la nation des Wet'suwet'en. Comment la RBC peut-elle financer ce projet tout en prétendant travailler à la réconciliation? »
Au Canada, l'accent mis sur la RBC est attribuable à son financement exceptionnellement élevé des combustibles fossiles comparativement à celui d'autres banques, ainsi qu'à son hypocrisie dans le financement de projets sur le territoire autochtone non cédé, comme le projet de gazoduc de Coastal Gaslink. La RBC a injecté 208 milliards de dollars dans les combustibles fossiles depuis l'accord de Paris, et est un important prêteur pour le projet de gazoduc de Coastal Gaslink, face auquel les défenseurs des terres de Wet'suwet'en résistent. La RBC s'est publiquement félicitée de son approche inclusive à l'égard des communautés autochtones fondée sur « le respect mutuel et les valeurs partagées ». Toutefois, si le projet de gazoduc de Coastal Gaslink était construit, les fonds de la RBC permettraient d'accélérer la construction des projets ultérieurs de gazoducs pour le bitume et le gaz fracturé, et inciteraient les sociétés gazières à puiser dans les gisements de schiste le long de l'emprise du gazoduc.
Les groupes organisateurs comprennent Greenpeace, Climate Pledge Collective, les défenseurs des terres de Wet'suwet'en, Banking on a Better Future, Leadnow, Stand.Earth, Extinction Rebellion Québec, Quit RBC, CEVES, Divest McGill, Climate Justice UBC.
Pour obtenir plus de renseignements : Des images sont disponibles ici, et une note aux rédacteurs sur la RBC et la réconciliation, la dynamique de désinvestissement et du projet de gazoduc de Coastal Gaslink, ainsi que d'autres rapports sont disponibles ici.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
- Laura Bergamo, agente des communications, Greenpeace Canada, +1 438-928-5237, [email protected] (heure de l'Est)
- Ziona Eyob, directrice des médias - Canada, Stand.earth, +1 604 757 7279, [email protected] (heure du Pacifique)
SOURCE Stand.earth
PERSONNE-RESSOURCE : Territoire des Wet'suwet'en : Eve Saint +1 647-569-9962; Toronto : Sabrina Bowman, [email protected]; Vancouver : Arshia Uppal, [email protected]; Montréal : Laura Bergamo, +1 438-928-5237, stand.earth
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