À la veille du débat des chefs - Les établissements de santé et de services sociaux exigent des chefs de partis la plus grande transparence
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ASSOCIATION QUEBECOISE D'ETABLISSEMENTS DE SANTE ET DE SERVICES SOCIAUX (AQESSS)16 août, 2012, 10:04 ET
MONTRÉAL, le 16 août 2012 /CNW Telbec/ - À la veille du débat des chefs, l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) est intervenue aujourd'hui dans la campagne électorale pour exiger la plus grande transparence des principaux partis politiques quant au financement du réseau de la santé et des services sociaux.
Depuis le début de la campagne, les différents partis politiques ont pris de nombreux engagements en matière de santé et de services sociaux et leurs réalisations nécessiteraient l'ajout de fonds supplémentaires variant entre 100 M $ et 1,1 MM $. L'AQESSS a ainsi tenu à rappeler aux chefs, qui débattront dimanche, les défis financiers auxquels font face les établissements de santé et de services sociaux.
« Les chefs de partis doivent reconnaître qu'il manque déjà, dès le prochain exercice financier, autour de 600 M $, et ce, uniquement pour maintenir les services actuellement offerts à la population. L'année suivante, ce manque à gagner attendra 1,2 MM $. Dans ce contexte, les établissements de santé et de services sociaux s'attendent dimanche soir à ce que les différents chefs nous disent, en toute transparence, comment ils entendent faire face à ce manque à gagner et comment ils financeront leurs nouveaux engagements », a déclaré Lise Denis, directrice générale de l'AQESSS.
Selon l'Association, les établissements craignent par-dessus tout de se retrouver dans quelques semaines dans la situation où, le prochain gouvernement, quel qu'il soit, après avoir promis des centaines de millions de dollars de nouveaux investissements en santé, annonce que les finances publiques ne le permettent finalement pas et leur demande de réduire les services à la population.
Pour la directrice générale de l'AQESSS, les chefs de partis doivent aussi faire savoir clairement s'ils entendent maintenir, à moyen et à long terme, la croissance des dépenses en santé et services sociaux au niveau actuel de 5 %. « Dans le cas contraire, ils doivent, en toute transparence, indiquer à la population quels choix ils feront et comment les services en seront affectés », a ajouté Lise Denis.
Par ailleurs, l'AQESSS observe un certain nombre de points de convergence entre les principaux partis politiques qui vont dans le sens des préoccupations des établissements de santé et de services sociaux, notamment la nécessité de renforcer les services de première ligne et de relever le défi du vieillissement de la population.
« Il est intéressant de constater qu'au fil des années, un consensus s'est développé entre les principaux partis politiques quant à la direction que doit prendre le réseau de la santé et des services sociaux », a conclu la directrice générale.
Soulignons que l'AQESSS a fait parvenir, le 8 août dernier, une lettre aux chefs des cinq principaux partis politiques afin de transmettre ses préoccupations.
L'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux regroupe 127 membres, soit les 93 centres de santé et de services sociaux (CSSS), les centres hospitaliers universitaires, les centres hospitaliers affiliés, les instituts universitaires et des établissements et CHSLD à vocation unique.
SOURCE : ASSOCIATION QUEBECOISE D'ETABLISSEMENTS DE SANTE ET DE SERVICES SOCIAUX (AQESSS)
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