À l'approche de la fin de son mandat de grève, le 25 août, le Syndicat se prépare à émettre un préavis de grève de 72 heures English
OTTAWA, le 17 août 2016 /CNW/ - Après neuf mois de négociations entre Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), il est clair que les pourparlers se trouvent dans une impasse. Le service postal doit s'adapter à sa nouvelle réalité puisque les Canadiens comptent de plus en plus sur le numérique pour mener leur vie au quotidien. Malheureusement, le Syndicat n'a manifesté aucun intérêt à aborder les questions fondamentales qui menacent l'avenir à long terme du service postal. Il est maintenant concentré sur la prolongation de son mandat de grève et l'incertitude que cette situation continue à causer aux employés et à l'ensemble des Canadiens.
Le mandat de grève d'une durée de 60 jours, confié au Syndicat par ses membres lors d'un vote tenu plus tôt cette année, prendra fin le 25 août 2016. Cet échéancier est établi dans le Code canadien du travail. Au lieu d'obtenir le soutien renouvelé de ses membres au moyen d'un vote, le Syndicat est à examiner d'autres voies pour prolonger la durée de son mandat de grève. Il cherche à obtenir l'appui de la Société pour la prolongation du mandat de grève au nom des employés, ce qui est sans précédent et complètement inapproprié. Cela ne ferait qu'ajouter à l'incertitude pour les employés et la population canadienne. Par conséquent, les Canadiens pourraient s'attendre à ce que le Syndicat émette un préavis de grève de 72 heures d'ici le 25 août 2016.
Postes Canada demeure déterminée à négocier des conventions qui sont équitables pour nos employés et qui nous permettent de continuer d'offrir des services à des tarifs abordables à l'ensemble des Canadiens. Après neuf mois de négociations, peu de progrès ont été réalisés sur les enjeux majeurs. Les revendications du STTP, dont la valeur se chiffrerait à plus de un milliard de dollars, auraient pour effet de rendre les produits et services de Postes Canada complètement inabordables. Le préjudice porté à la viabilité financière du service postal au Canada serait considérable.
Postes Canada doit apporter des changements pour s'assurer que le système postal demeure viable pour ses employés et les Canadiens. Dans sa décision exhaustive du 15 août 2016, laquelle a permis de clore les négociations entre Postes Canada et l'Association canadienne des maîtres de poste et adjoints (ACMPA), l'arbitre Michel G. Picher est arrivé à la même conclusion. « La preuve établit, à la satisfaction de l'arbitre, que selon les obligations de la Société prévues à l'alinéa 5.2 b) de la Loi sur la Société canadienne des postes (précité, " […] l'autofinancement de son exploitation dans des conditions de normes de service adaptées aux besoins de la population du Canada […] "), cette dernière doit prendre des mesures pour réduire ou continuer de réduire les coûts liés à la main-d'œuvre et aux avantages sociaux. »
Le 8 juillet 2016, Postes Canada avait proposé l'arbitrage exécutoire afin d'éviter que l'entreprise subisse d'autres répercussions et de mettre fin au climat d'incertitude pour nos employés et pour les milliers de petites entreprises et de consommateurs canadiens qui dépendent du service postal. Le Syndicat a rejeté immédiatement cette suggestion.
Tant les clients que les employés veulent que les deux parties mettent fin à l'incertitude. La possibilité qu'a le Syndicat d'émettre à n'importe quel moment un préavis de grève de 72 heures fait des ravages sur les activités commerciales de nos clients et sur leur capacité de faire parvenir à leurs clients des produits et des renseignements de façon fiable et prévisible.
Le Syndicat a assuré à maintes reprises aux Canadiens qu'il ne veut pas déclencher une grève, de sorte que laisser le mandat de grève prendre fin le 25 août ne devrait pas poser de problème.
Si le Syndicat cherche sérieusement à négocier une entente sans arrêt de travail, Postes Canada demeure disponible jour et nuit pour y parvenir avant le 25 août.
SOURCE Postes Canada
Relations avec les médias, 613 734-8888, [email protected]
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