À l'aube d'une nouvelle ronde de discussion, la FEUQ tient à faire le point sur les derniers évènements
QUÉBEC, le 15 mai 2012 /CNW Telbec/ - Tout d'abord, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) accueille positivement la possibilité d'ouverture de dialogue qu'entraine la nomination de Michelle Courchesne à titre de ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, en remplacement de madame Line Beauchamp, députée démissionnaire depuis hier. En effet, plusieurs fois par le passé, la FEUQ a noté l'attitude constructive de madame Courchesne lors du dernier blitz de négociation et elle compte bien travailler à l'élaboration d'une sortie de crise gagnant-gagnant. Comme elle l'a démontré par le passé, la Fédération est en mode solution, comme à l'occasion de la rencontre du 5 mai 2012, et en mesure de faire des compromis : « Le gouvernement était très conscient de la fragilité de l'offre que nous acceptions de soumettre à nos membres à la suite de 22 heures de négociations. Nous avions accepté de parler de contribution étudiante au lieu de frais de scolarité, de faire un pari où nous nous engagions à trouver des économies dans la gestion déficiente des universités. Dire que les étudiants n'ont jamais mis de l'eau dans leur vin revient à renier leur travail et à nier la légitimité de leurs revendications », rappelle Martine Desjardins, la présidente de la FEUQ.
De plus, la FEUQ ajoute qu'elle n'a jamais désiré le départ de Mme Beauchamp, et qu'elle avait dénoté une nouvelle ouverture de la part de la ministre lors de la réunion téléphonique qui a précédé l'annonce de sa démission. « Nous luttons pour une société dans laquelle tous puissent avoir accès aux études universitaires, peu importe le milieu socio-économique d'où ils proviennent. Cela passe par un gel des frais de scolarité, pas par la démission d'une ministre », précise Mme Desjardins.
La FEUQ aimerait aussi revenir sur les propos tenus par Madame Beauchamp lors de sa démission comme ministre de l'Éducation du gouvernement libéral de Jean Charest sur le fait que les étudiants auraient refusé un moratoire sur la hausse des frais de scolarité. « C'est tout à fait faux, c'est nous même qui avions amené cette option lors de la précédente rencontre. Cependant, le gouvernement Charest refuse depuis le début d'envisager un moratoire, un mot qui semble allergène pour les libéraux », soutient la présidente de la FEUQ.
En terminant, la FEUQ souhaite que la réunion qui aura lieu à 18 h à Québec entre la Ministre Courchesne et les représentants des associations étudiantes soit fructueuse et permette de vrais échanges sur le nœud du problème : la hausse des droits de scolarité. « Alors que depuis la démission de Madame Beauchamp, les membres du gouvernement Charest ont multiplié les déclarations laconiques frôlant la menace, certains tenant d'une "ligne dure" floue et inquiétante, nous demeurons sûrs que nous pourrons aborder les enjeux de fonds, que tout sera sur la table et que nous n'assisterons pas à une répétition des dernières réunions », conclut Martine Desjardins.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de plus de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. www.feuq.qc.ca
Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell. : (514) 609-3380 [email protected] Twitter : @matleblanc77
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