À l'occasion de la Semaine de la sensibilisation à l'intimidation, Jeunesse, J'écoute invite la population à prendre position, du 12 au 18 novembre 2012
TORONTO, le 9 nov. 2012 /CNW/ - L'intimidation peut survenir n'importe où - dans la classe, dans la cour d'école, dans les équipes sportives et même à la maison, surtout depuis que les textos, les réseaux sociaux et les forums en ligne font partie intégrante de nos habitudes de communication et d'interaction avec les autres.
Ce mois-ci, Jeunesse, J'écoute invite chacun d'entre nous à prendre position contre toutes formes d'intimidation en faisant circuler ce message dans nos réseaux sociaux et signatures de courriel:
L'intimidation blesse. Arrêtons-la. Tendons la main. Parlons-en; à un proche ou à Jeunesse, J'écoute
La Semaine de la sensibilisation à l'intimidation se tiendra du 12 au 18 novembre. Il n'est pas toujours facile de convaincre les jeunes de réagir contre l'intimidation. Cependant, nous pouvons tous contribuer au bien-être des jeunes en comprenant mieux le phénomène de l'intimidation; en sensibilisant les jeunes sur les ressources disponibles pour les aider; et en s'engageant tous ensemble contre l'intimidation.
Dans un sondage effectué en 2011, Jeunesse, J'écoute découvrait que « les jeunes ont délaissé le courriel pour les textos, qui devenait alors le deuxième lieu le plus propice à la cyberintimidation ». De leur côté, les réseaux sociaux sont passés du troisième au premier rang.
Les adultes doivent admettre que les nouvelles technologies font désormais partie intégrante de la vie des jeunes. Restreindre l'accès des jeunes aux téléphones cellulaires, aux ordinateurs et aux autres appareils n'est plus une solution au problème de la cyberintimidation; en fait, cela peut contribuer à accentuer leurs sentiments de solitude et d'isolement. Beaucoup de jeunes ont avoué à Jeunesse, J'écoute qu'ils ne se confiaient pas à leurs parents au sujet de la cyberintimidation de peur d'être privés de ces appareils.
Jeunesse, J'écoute : une expertise recherchée
Cette année, Jeunesse, J'écoute a été appelé à la barre de la Cour Suprême comme intervenant. L'organisme a également défendu la nécessité de protéger l'anonymat et la confidentialité des jeunes victimes de cyberintimidation devant le Comité permanent des droits de la personne du Sénat. Au nom des jeunes, Jeunesse, J'écoute a insisté auprès du gouvernement canadien sur les éléments suivants :
- La cyberintimidation est devenue une forme d'intimidation répandue et nocive. Elle s'ajoute souvent à d'autres formes d'intimidation plus directes, prolongeant jusque chez lui ce qu'un jeune subit à l'école ou ailleurs.
- Le Canada doit offrir un espace sécuritaire où les jeunes se sentiront à l'aise de rapporter la cyberintimidation sans craindre de représailles.
- Nous devons créer au sein des écoles des lieux offrant aux jeunes une sécurité physique et psychologique, en particulier, pour les groupes les plus touchés par l'intimidation et les plus à risque quant aux conséquences, comme, par exemple, les jeunes LGBTQ.
- La Cour Suprême a décidé que justement à cause de leur âge, l'identité des jeunes devait être protégée, pour leur permettre d'échapper à la cyberintimidation. Vous pouvez lire toute la décision de la Cour Suprême ici : http://scc.lexum.org/en/2012/2012scc46/2012scc46.html
Saviez-vous que :
- En 2011, Jeunesse, J'écoute a vu une augmentation de 10 % de ses appels durant la Semaine de la sensibilisation à l'intimidation
- Au Canada, un ou deux élèves par classe en moyenne au niveau élémentaire subissent de l'intimidation
- 10 % des communications reçus par Jeunesse, J'écoute sont liés à l'intimidation
- 65 % des jeunes qui ont répondu au sondage 2011 de Jeunesse, J'écoute disent avoir été victimes de cyberintimidation.
- 35 % des jeunes ayant répondu à un autre sondage indépendant de Jeunesse, J'écoute disent être quotidiennement témoin d'actes d'intimidation, pendant et après l'école mais aussi en ligne.
- 1 élève sur 5 du niveau secondaire dit éviter les toilettes de l'école par crainte d'être intimidé.
- 87 % des étudiants de secondaire 1 à 3 disent avoir été témoins d'actes d'intimidation à l'école au cours de l'année écoulée.
- Les témoins peuvent faire cesser l'intimidation : des études ont montré que, dans plus de la moitié des cas, l'intimidation cesse dans les 10 secondes suivant l'intervention d'un témoin.
Jeunesse, J'écoute s'implique en soutenant les initiatives contre l'intimidation et la Semaine de la sensibilisation à l'intimidation; vous aussi pouvez joindre le mouvement :
- Pendant la Semaine de la sensibilisation à l'intimidation, prenez le temps de visiter jeunessejecoute.ca avec les jeunes dans votre et découvrir avec eux le nouveau contenu sur l'intimidation et la cyberintimidation. Les sites Web des jeunes offrent un contenu actualisé pour les jeunes qui ont été victimes d'intimidation, qui en ont été témoins ou qui ont eux-mêmes intimidé d'autres jeunes. De nouveaux jeux interactifs approuvés cliniquement ainsi que des outils et des ressources favorisant l'auto prise en charge jusqu'à ce qu'ils soient prêts à demander de l'aide sont aussi mis à leur disposition.
- Jeunesse, J'écoute se joint à la chaîne de télévision du groupe Astral, Family Channel, au moment où le réseau célèbre sa 10e édition annuelle de la Semaine de la sensibilisation à l'intimidation avec une vaste campagne encourageant les élèves canadiens à se joindre au réseau Stand UP! et à mettre fin à l'intimidation dans leurs communautés. Visitez le www.family.ca/StandUp pour vous engager à vous élever contre l'intimidation et pour télécharger des ressources à ce sujet.
- Le lundi 12 novembre, soyez à l'écoute de votre radio pour la sortie de True Colors. Six grands artistes canadiens — Simple Plan, Hedley, Lights, Kardinal Offishall, Alyssa Reid et Walk the Earth — reprennent le succès de Cyndi Lauper pour sensibiliser la population à l'intimidation et amasser des fonds pour Jeunesse, J'écoute.
- Le mardi 20 novembre au Dundas Square, les Argonauts de Toronto offrent le Huddle Up Bullying Prevention Program présenté par Tim Hortons, une initiative de lutte contre l'intimidation visant les élèves de Toronto. Pour terminer cette journée de prévention de l'intimidation, l'auteure et conférencière reconnue Barbara Coloroso fera part de ses connaissances approfondies sur les intimidateurs, les victimes d'intimidation et ceux qui en sont témoins aux deux événements et un intervenant professionnel de Jeunesse, J'écoute exposera le point de vue des jeunes.
Le témoignage de nos intervenants professionnels
« Jeunesse, J'écoute reçoit de nombreux témoignages de jeunes touchés par l'intimidation » confirme Alain, Johnson, directeur des services cliniques de Jeunesse, J'écoute. « Parmi ceux qui nous appellent, certains subissent de l'intimidation, d'autres en sont témoins et quelques-uns sont eux-mêmes des intimidateurs. C'est important de redonner confiance aux jeunes, c'est ce qui les aide à surmonter leurs difficultés. Leur rappeler qu'ils peuvent se confier à quelqu'un, d'aller chercher de l'aide ou de tendre la main et de venir en aide à un ami ou un camarade de classe peut faire bouger les choses. »
L'intimidation : des conseils pour changer les choses
- Informez-vous sur les différentes formes d'intimidation : l'intimidation verbale, physique ou sociale (ex. le potinage, l'exclusion volontaire), la cyberintimidation, l'intimidation raciste ou homophobe (intimider quelqu'un à cause de la couleur de sa peau ou son orientation sexuelle).
- Parlez d'intimidation. Faites comprendre aux jeunes que des commentaires négatifs en ligne ou par texto peuvent blesser et, qu'une fois ces commentaires lancés sur le net, ils peuvent y rester longtemps.
- Encouragez-les à être sûrs d'eux-mêmes et non à être agressif. Se battre n'aide personne.
- Dites-leur clairement que vous ne les priverez pas de leur accès aux nouvelles technologies, s'ils vous confient qu'ils sont victimes de cyberintimidation. Ce n'est pas la bonne solution; et cette menace ne ferait que les rendre encore plus réticents à se confier à vous.
- Offrez-leur votre soutien. Ne minimisez pas ce qui leur arrive. Écoutez-les et essayez de saisir les effets de l'intimidation sur leur personnalité. Surtout, faites-leur comprendre que vous êtes de leur côté.
- Encouragez les jeunes à faire les activités - sports, passetemps, etc. - qu'ils aiment et qui les valorisent.
À propos de Jeunesse, J'écoute
Jeunesse, J'écoute est un chef de file Canadien et mondial reconnu pour son expertise dans le domaine de la consultation professionnelle pour les jeunes. Depuis 1989, nous offrons aide et soutien aux enfants, aux ados et aux jeunes adultes à travers un service novateur de qualité, gratuit, anonyme et confidentiel. Nos intervenants professionnels ont à cœur la santé mentale et le bien-être des jeunes de cinq à 20 ans, issus des communautés urbains, rurales et éloignées à qui ils fournissent de la consultation personnalisée, de l'information et du référencement, par téléphone et en ligne. Nos sites internet dont la réputation internationale n'est plus à faire, sont récipiendaires de prix d'excellence pour leur conception interactive adaptée aux besoins des jeunes; ils proposent une plateforme d'intervention en ligne, des jeux, des outils et de l'information thérapeutiques destinés à favoriser la résilience et l'auto prise en charge. En tant qu'organisme caritatif, Jeunesse, J'écoute ne reçoit aucune subvention gouvernementale de base, et dépend du soutien de particuliers, des communautés et d'entreprises pour garantir la survie de ce service essentiel. Jeunesse, J'écoute est disponible 24h par jour, 365 jours par année, en français et en anglais.
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SOURCE : Jeunesse, J'écoute
Pour plus de conseils ou pour obtenir une entrevue avec un intervenant de Jeunesse, J'écoute au sujet de la Semaine de la sensibilisation à l'intimidation, veuillez communiquer avec :
Deborah Jussome, chargée de communications
[email protected]
514 273-7007
1 866 814-1010 poste 8217
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