Abolition de la taxe santé - Une pilule difficile à avaler
MONTRÉAL, le 15 mars 2012 /CNW Telbec/ - Le Parti Québécois lance une campagne de publicité pour dénoncer la taxe santé imposée par le gouvernement Charest. « Nous croyons que c'est parfaitement injuste de taxer toutes les familles sans tenir compte de l'échelle des revenus. Le Parti Québécois s'engage à abolir cette taxe injuste du gouvernement de Jean Charest et propose de revoir l'imposition des mieux nantis », peut-on lire sur la publicité imprimée.
La campagne publicitaire comporte deux volets. Dans les médias imprimés, la publicité sera diffusée dans Le Soleil, Le Nouvelliste, La Tribune, Le Quotidien, La Voix de l'Est, Le Devoir, le Journal de Montréal, le Journal de Québec et le 24 Heures. Un message radiophonique de 30 secondes véhiculera également le même message.
ABOLIR LA TAXE SANTÉ : UN ENGAGEMENT
« La taxe santé est odieuse. Elle frappe durement et directement les familles de la classe moyenne. Dès 2010, nous l'avons dénoncée avec vigueur. Le Parti Québécois s'engage à abolir la taxe santé et à redonner les 400 dollars que Jean Charest est venu chercher dans leur poche avec cette taxe injuste », a déclaré le député de Rousseau et porte-parole du Parti Québécois en matière de finances et de développement économique, Nicolas Marceau.
Cette taxe régressive, mise en place par le gouvernement Charest en 2010, ne tient pas compte du revenu des contribuables. Ainsi, ceux qui ont un revenu annuel de 30 000 dollars paient le même montant que ceux qui gagnent 1 million de dollars.
« Le gouvernement de Jean Charest s'acharne sur les familles de la classe moyenne en multipliant les hausses de taxes. Plutôt que de gérer, les libéraux préfèrent taxer. Les Québécois n'en peuvent plus », a ajouté le député de Gouin, Nicolas Girard, en s'inquiétant des impacts qu'aura sur les familles québécoises le budget que déposera le ministre des Finances mardi prochain.
Plusieurs députés du Parti Québécois ont participé ce matin à une opération dans le métro de Montréal. Nicolas Girard (Gouin), Nicole Léger (Pointe-aux-Trembles), Maka Kotto (Bourget) et Carole Poirier (Hochelaga-Maisonneuve) ont distribué des signets arborant le même message que la publicité : une pilule difficile à avaler.
Source : Parti Québécois
Renseignements :
Manuel Dionne
Attaché de presse
514 207-8303
Partager cet article