Abolition des frais accessoires - Victoire du Parti Québécois pour tous les citoyens du Québec
QUÉBEC, le 14 sept. 2016 /CNW Telbec/ - Après des mois de travail acharné, la députée de Taillon et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, se réjouit que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ait annoncé l'abolition des frais accessoires, qui représentaient une injustice et un obstacle réel à l'accès à des services essentiels pour des patients littéralement pris en otage. Néanmoins, Mme Lamarre met en garde le ministre : le dossier des frais accessoires ne doit en aucun cas mener à l'ajout, par le biais d'une négociation en catimini, de sommes dans les enveloppes de rémunération des médecins.
« Après avoir défendu pendant des années la légalisation des frais accessoires, d'abord comme président de la Fédération des médecins spécialistes puis comme ministre libéral de la Santé, Gaétan Barrette recule aujourd'hui sur cet enjeu majeur pour toutes les Québécoises et tous les Québécois : plus aucun citoyen ne sera obligé de sortir sa carte de crédit en même temps que sa carte d'assurance maladie pour des services de santé assurés », a déclaré Diane Lamarre.
« C'est une victoire pour le Parti Québécois, car nous avons mené cette bataille pour l'abolition de la surfacturation pendant des années, mais c'est d'abord et avant tout une victoire pour les 8 millions de Québécois que je défends au quotidien. Je tiens à souligner la mobilisation des dizaines de groupes - notamment formés de citoyens, de professionnels, de médecins, de représentants d'ordres professionnels, d'aînés, et j'en passe - qui ont osé dénoncer publiquement l'intention du ministre de légaliser les frais accessoires. Gaétan Barrette voulait légaliser l'illégal en niant l'injustice que les frais accessoires engendraient. Je suis contente que les patients québécois en soient dorénavant exemptés », a ajouté la porte-parole.
Celle-ci prévient toutefois le ministre de la Santé : le Parti Québécois poursuivra son travail avec rigueur pour s'assurer que la facture ne sera pas indirectement refilée aux contribuables québécois. « Nous veillerons à ce que la rémunération des médecins ne soit pas bonifiée en catimini, à la suite de négociations qui se tiendraient derrière des portes closes », a-t-elle conclu.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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