QUÉBEC, le 9 mars 2023 /CNW/ - Le projet du gouvernement du Québec d'abolir les saveurs dans le vapotage mettra en péril toute l'industrie du vapotage en plus de priver des centaines de milliers de Québécois d'un moyen efficace et, reconnu par Santé Canada, pour arrêter de fumer. C'est pour tenter de convaincre le gouvernement d'entendre raison et de trouver une solution gagnante pour tous que les boutiques de vapotage indépendantes se mobilisent afin de créer l'Alliance des boutiques de vapotage du Québec. Elle demande au ministre Dubé de s'asseoir avec elle avant de prendre une décision qui aura des lourdes conséquences tant d'un point de vue économique que de santé publique.
« En abolissant les saveurs dans le vapotage, c'est toute une industrie que le gouvernement risque d'anéantir. L'industrie du vapotage, c'est plus de 300 millions $ en retombées économiques, plus de 400 boutiques indépendantes qui emploient plus de 2 200 Québécois partout au Québec, que ce soit dans les grands centres ou en région » de commenter David Lévesque, porte-parole de l'Alliance des boutiques de vapotage du Québec.
L'Alliance souscrit totalement au fait que les jeunes ne devraient pas vapoter. « Notre industrie est très stricte sur le fait de restreindre l'accessibilité aux jeunes. D'ailleurs l'article parue dans La Presse + la semaine dernière mentionnait que les jeunes qui avaient essayé de se procurer des produits de vapotage dans nos boutiques s'étaient fait demander leur carte d'identité, contrairement aux dépanneurs. Si le gouvernement veut appliquer des lois encore plus sévères, nous promettons au ministre Dubé notre entière collaboration » d'ajouter M. Lévesque. L'Alliance craint qu'en abolissant les saveurs, en plus de ne pas régler le problème du vapotage chez les jeunes, que le crime organisé se substitue aux boutiques de vapotage avec les dangers que cela implique. D'ailleurs, pendant la pandémie, le gouvernement a fermé les boutiques de vapotage pendant 3 mois et la vente en ligne est interdite au Québec. Pourtant, les jeunes ont continué de vapoter. Il est clair que le problème ne vient pas des boutiques de vapotage. De plus, puisque l'achat en ligne de produits de vapotage est permis dans toutes les provinces sauf le Québec, les vapoteurs pourront acheter facilement leurs produits en ligne, privant le Québec de revenus importants tout en ne réglant rien pour les jeunes. Enfin, avec l'augmentation récente des taxes sur le vapotage et de celle à venir dans le prochain budget, le marché noir sera plus florissant que jamais.
L'abolition des saveurs dans le vapotage apportera malheureusement, un véritable enjeu de santé publique. Au Québec, il existe encore plus de 1 million de fumeurs. À tous les jours, des milliers d'adultes québécois franchissent les portes de nos boutiques de vapotage pour se procurer leurs produits. « Abolir les saveurs à ce stade-ci alors que Santé Canada vient tout juste de reconnaître, le 20 janvier dernier, l'efficacité da vapotage comme outil de cessation tabagique, nous apparaît illogique. Nous serions heureux de rencontrer le ministre Dubé à sa convenance pour discuter, certes, du problème du vapotage chez les jeunes, mais aussi, trouver des solutions pour ne pas laisser tomber les centaines de milliers d'adultes Québécois qui chaque semaine, au lieu d'acheter des cigarettes, achètent leurs produits de vapotage aromatisés. Enfin, nous lui demandons de ne pas laisser tomber nos petites entreprises qui font vivre de milliers de familles québécoises » de conclure David Lévesque.
SOURCE Alliance des boutiques de vapotage du Québec
David Lévesque, porte-parole, Alliance des boutiques de vapotage du Québec., Courriel : [email protected]
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