MONTRÉAL, le 1er janv. 2024 /CNW/ - En abolissant les saveurs dans le vapotage en octobre dernier, le gouvernement de la CAQ, avec en tête le premier ministre François Legault et son ministre de la Santé Christian Dubé, va créer un plus gros problème qu'il en a réglé. L'abolition des saveurs fera en sorte que des milliers de fumeurs qui avaient arrêté de fumer grâce au vapotage risquent fortement de retourner à la cigarette en plus d'enlever à ceux qui aimeraient arrêter de fumer en 2024, d'un moyen efficace de cessation tabagique reconnu par Santé Canada. La Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) ne décolère pas de cette décision dogmatique et prévoit d'importants enjeux de santé publique dès la prochaine année.
« Au cours des dernières années, nous avons fait parvenir au gouvernement de nombreuses études montrant que le vapotage constitue le meilleur moyen d'arrêter de fumer et, par le fait même, de sauver des vies. La dernière chose que les anciens fumeurs veulent comme saveur pour vapoter est celle du tabac. D'ailleurs 93 % des fumeurs et vapoteurs choisissent une saveur autre pour arrêter de fumer », a déclaré Valerie Gallant, porte-parole de la Coalition des droits des vapoteurs du Québec
Les conséquences sur la santé publique au Québec pourraient se faire sentir dès 2024 car les vapoteurs à la recherche de saveurs se tournent maintenant vers le marché noir, les réserves autochtones, les sites internet illégaux ou encore de façon plus inquiétante, se procurent des ingrédients pour faire eux-mêmes leur mélange aromatisé pour vapoter. Cette pratique est extrêmement dangereuse. Le fait de laisser les consommateurs à eux-mêmes, incluant les jeunes, pourrait avoir des conséquences très graves comme ce fut le cas aux États-Unis avec l'épidémie d'EVALI (E-cigarette or Vaping product use-Associated Lung Injury) survenue en 2019 où de nombreux jeunes ont perdu la vie en vapotant des produits contenant de l'huile de cannabis dans leur vapoteuse qu'ils avaient eux-mêmes mélangés.
« Je le vois déjà sur le terrain. Les gens se cherchent des alternatives car ils ne veulent pas recommencer à fumer. Ils se tournent donc vers le marché noir contrôlé par le crime organisé ou pire encore, plusieurs tentent de jouer au chimiste en fabricant leur propre produit de vapotage. Cela peut tuer des gens. Et si cela arrive, François Legault, Christian Dubé et tous les députés de la CAQ devront porter leurs morts sur leur conscience » de conclure la porte-parole de la CDVQ.
SOURCE Coalition des droits des vapoteurs du Québec
Source : Mme Valerie Gallant, porte-parole, Coalition des droits des vapoteurs du Québec, Téléphone : 581 984-0984, Courriel : [email protected]
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