MONTRÉAL, le 31 oct. 2023 /CNW/ - C'est maintenant officiel. À compter d'aujourd'hui, les boutiques de vapotage ne peuvent plus vendre des produits de vapotage contenant des saveurs. Pour de nombreuses boutiques de vapotage au Québec, cela signifiera la fin de leurs opérations et la faillite de leur entreprise. L'Alliance des boutiques de vapotage du Québec (ABVQ) condamne sans réserve cette attaque frontale et non fondée envers les boutiques de vapotage qui opèrent en toute légalité et qui respectent les normes les plus strictes, notamment en ce qui concerne la vente de produit de vapotage aux jeunes.
David Lévesque, porte-parole de l'ABVQ, ne cache pas son amertume envers le gouvernement Legault «Aujourd'hui, plusieurs petits entrepreneurs du Québec devront prendre des décisions très difficiles. De nombreux Québécois perdront leurs emplois, des entrepreneurs perdront leur entreprise avec toutes les conséquences économiques et sociales que l'on connait. Pendant ce temps-là, les réserves autochtones, les sites internet des autres provinces et le crime organisé accueilleront dès aujourd'hui, des milliers de consommateurs québécois sans que le gouvernement ne fasse quoi que ce soit. Le gouvernement nous a littéralement volé nos entreprises pour en remettre le produit au crime organisé. C'est scandaleux ».
Mardi dernier, un reportage complet sur le réseau Noovo https://www.noovo.info/video/vapotage-fini-les-saveurs-bonjour-la-contrebande.html montrait que les réserves autochtones étaient prêtes à accueillir leurs « nouveaux clients », jeunes et moins jeunes, et qu'ils n'avaient nullement l'intention de se plier aux nouvelles réglementations du gouvernement, que ce soit les saveurs pour attirer les jeunes ou le taux de nicotine.
Un des arguments phares du gouvernement pour interdire la vente de saveurs dans les boutiques de vapotage est de vouloir protéger les jeunes « Le gouvernement de la CAQ prétend vouloir protéger les jeunes. Il vient d'ouvrir la porte au crime organisé qui va envahir les cours d'écoles avec des produits accrocheurs, illégaux et dangereux pour les jeunes » a commenté le porte-parole de l'ABVQ.
L'ABVQ exige maintenant que le gouvernement fasse appliquer la loi au pied de la lettre, pour tous. « Nous espérons maintenant que le gouvernement aura la décence de faire respecter la loi afin de protéger les boutiques qui survivront. Envoyer un fax au crime organisé et dans les réserves autochtones ne sera pas suffisant. Les inspecteurs, et la police au besoin, devront intervenir à chaque fois sans quoi nous conclurons que le gouvernement Legault est complice et qu'il se fout de la santé des jeunes. Je crois malheureusement qu'il manquera de courage. Nous serons constamment sur leur dos afin de leur rappeler » a commenté David Lévesque à titre de conclusion.
Enfin, le vapotage a contribué et contribue quotidiennement à faire en sorte que des gens cessent de fumer. Par contre, il reste encore aujourd'hui 1 million de fumeurs au Québec. Et le vapotage arrive en tête de liste des solutions pour aider à la cessation tabagique. Avec la fermeture des boutiques de vapotage, le gouvernement abandonne aussi les fumeurs qui cherchent un moyen pour arrêter de fumer.
SOURCE Alliance des boutiques de vapotage du Québec (ABVQ)
Source : David Lévesque, porte-parole, Alliance des boutiques de vapotage du Québec., Courriel : [email protected]
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