Accès au centre-ville de Montréal - Le gouvernement caquiste nuit aux citoyens de Deux-Montagnes et de Mascouche
QUÉBEC, le 27 févr. 2019 /CNW Telbec/ - Ce matin à l'Assemblée nationale, la députée de Marie-Victorin et porte‑parole du deuxième groupe d'opposition en matière de transports, Catherine Fournier, a déposé une motion sans préavis demandant au gouvernement de mettre en place des mesures de mitigation pour permettre aux usagers des lignes de train de Deux-Montagnes et de Mascouche de se rendre au centre-ville de Montréal en moins d'une heure, une opération devenue difficile en raison de la construction du Réseau express métropolitain (REM). Or, à la surprise générale, le gouvernement de la Coalition Avenir Québec a refusé de débattre de la motion.
EN BREF
- La construction du REM entraîne d'importantes modifications aux parcours de certaines lignes de train; 18 000 personnes sont touchées chaque jour.
- Il nous semblait logique que les parlementaires réfléchissent aux façons d'atténuer ce problème mais, curieusement, la CAQ ne l'entend pas ainsi.
- Décidément, la CAQ dans l'opposition et la CAQ au pouvoir, ce sont deux partis aux antipodes.
Rappelons d'abord que pour permettre les travaux de construction du REM, les lignes de train de Deux-Montagnes et de Mascouche ont été modifiées. Résultat : les quelque 18 000 personnes qui, quotidiennement, doivent se rendre au centre‑ville de Montréal sont touchées par des déviations de trajet, des correspondances supplémentaires à effectuer, voire des annulations de service. La situation - qui, selon toute vraisemblance, durera encore des mois - est particulièrement affligeante, car des mesures de mitigation pourraient facilement être mises en place.
« C'est à n'y rien comprendre. Alors que le plus élémentaire des gros bon sens aurait voulu, à tout le moins, qu'on discute des meilleures façons d'améliorer la fluidité des déplacements entre Deux‑Montagnes, Mascouche et le centre-ville de Montréal, le gouvernement a tout bonnement rejeté l'idée. J'ai beau chercher, je ne m'explique pas cette fermeture », a déclaré Catherine Fournier.
Pourtant, a rappelé la députée, lorsqu'il était dans l'opposition, l'actuel ministre de l'Environnement et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, intervenait chaque mois en Chambre pour que des solutions à ce problème soient mises en œuvre. « Maintenant qu'ils sont au pouvoir, le député et son gouvernement refusent de débattre de notre motion. Pourquoi? Pourquoi s'entêtent-ils à compliquer la vie de 18 000 personnes, chaque jour? Qu'attendent-ils pour aider les citoyens à se déplacer? J'aimerais qu'ils me donnent une bonne raison. Une seule », a-t-elle réclamé.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Thomas Gaudreault, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 456-2282
Partager cet article