Accord de cessez-le-feu ou non, ISRAËL DOIT ÊTRE ARRÊTÉ! - Manifestation à Montréal, le dimanche 26 janvier à 13 h 30
TIOHTIÀ:KE, QC (MONTREAL), le 22 janv. 2025 /CNW/ - On ne peut que se réjouir de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entré en vigueur dimanche le 19 janvier. S'il tient, la machine à tuer et à détruire d'Israël sera à l'arrêt. L'aide humanitaire bloquée et si désespérément requise pourra enfin entrer à Gaza. Des prisonnières/prisonniers seront échangés. L'armée israélienne se retirera des centres urbains les plus densément peuplés et les habitant•e•s de Gaza, déplacés de force à répétition, pourront retourner vers leurs chez-eux en ruines. Et, dans une troisième phase, on reconstruira Gaza…
Mais il ne s'agit, en ce moment, que d'une pause dans un génocide. Le blocus israélien contre Gaza, qui dure depuis 2007, sera-t-il enfin levé? Les journalistes internationaux y seront-ils admis? Les enquêtes sur les crimes commis par Israël y seront-elles permises? La décision de qui gouvernera Gaza reviendra-t-elle à sa population ou à Israël et leur parrain étasunien?
Encore plus préoccupant est le fait que l'accord de cessez-le-feu n'ouvre sur aucune perspective politique quant au fond du problème. Rappelons, à cet égard, que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné, le 19 juillet dernier, la fin de l'occupation et de la colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés « dans les plus brefs délais » et que l'Assemblée générale des Nations Unies, le 18 septembre 2024, a donné un délai maximum d'un an à Israël pour s'y conformer.
Mais rien n'arrivera si Israël n'y est pas forcé. Et rien n'indique que les alliés indéfectibles d'Israël en Occident, dont le Canada, reconnaîtront bientôt les crimes d'Israël pour ce qu'ils sont et lui imposeront des sanctions conséquentes jusqu'à ce que la justice et le droit prévalent. Seule une importante mobilisation populaire de solidarité avec la Palestine pourrait les y contraindre.
C'est dans cette perspective que la Coalition du Québec URGENCE Palestine appelle la population montréalaise à manifester dimanche prochain, le 26 janvier, à 13 h 30, coin Sherbrooke et McGill College et qu'elle publiera le 22 janvier, dans Le Devoir, un appel intitulé « Accord de cessez-le-feu ou non, ISRAËL DOIT ÊTRE ARRÊTÉ! », cosigné par 165 organisations et 158 personnalités publiques québécoises.
Citations
« Génocide à Gaza, occupation brutale et colonisation accélérées en Cisjordanie, guerre contre le Liban et menace d'embrasement plus large (Syrie, Iran) : Israël doit être arrêté ! Ses alliés occidentaux, dont le Canada, doivent mettre mette fin à leur complicité. C'est pour cette raison que nous nous mobilisons ».
Raymond Legault, Coalition du Québec URGENCE Palestine
« La population palestinienne de Gaza est exsangue. Son habitat est en ruines. Il ne faut surtout pas que la reconstruction de Gaza nous ramène simplement à ce qui était, avant le 7 octobre 2023, la plus grande prison à ciel ouvert au monde ».
Anaïs Barbeau-Lavalette, co-fondatrice de Mères au front
« L'accès aux soins d'urgence et la reconstruction des hôpitaux et cliniques ne sont que la portion évidente de la restauration des soins de santé à Gaza. Toute la population souffrira très longtemps des traumatismes causés par le génocide ».
Marie-Ève Cotton, Médecins du Québec contre le génocide à Gaza
« Il y a urgence de reconstruire, au Québec et ailleurs, un large mouvement de solidarité avec le peuple palestinien pour forcer nos gouvernements à mettre un terme à leur complicité avec les attaques historiques et actuelles de l'État d'Israël ».
Katia Lelièvre, 3e vice-présidente de la CSN
SOURCE Coalition du Québec URGENCE Palestine
Pour toute demande d'entrevue avec les personnes citées ci-haut, communiquez avec Martine Eloy au (514) 919-7249
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