Activité de financement des Jeux du Québec - Pourquoi Pierre-Karl Péladeau ?
SALABERRY-DE-VALLEYFIELD, QC, le 20 oct. /CNW Telbec/ - Une centaine de membres du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (STIJM) ont manifestés dans les rues de Salaberry-de-Valleyfield, accompagnés de Pierrette Poirier, présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN) et de Gaétan Châteauneuf, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) sont heureux et fiers pour la population de Salaberry-de-Valleyfied d'être l'hôte de la 46e finale des Jeux du Québec, tout en rappelant aux amateurs des jeux la vérité sur Pierre-Karl Péladeau.
« Il est clair pour nous que certains décideurs ont fait un mauvais choix en invitant Pierre-Karl Péladeau à donner une conférence pour une activité bénéfice. L'attitude méprisante du propriétaire de Quebecor envers ses employé-es est carrément inacceptable, déclare Pierrette Poirier. Est-ce que le comité organisateur a oublié que le lock-out au Journal de Montréal, décrété par Quebecor le 24 janvier 2009, s'inscrit parmi les plus longs conflits dans le secteur de la presse écrite en Amérique du Nord ? », se questionne la présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN).
Un employeur arrogant
« Après 21 mois de lock-out, il est plus que temps que la population du Québec fasse pression sur Quebecor avec des gestes simples, comme cesser d'acheter et de lire le Journal de Montréal. Pierre-Karl Péladeau doit comprendre que nous sommes déterminés à appuyer les membres du STIJM afin qu'ils poursuivent leurs efforts pour protéger des emplois et s'assurer de conditions de travail convenables », d'ajouter monsieur Châteauneuf.
Les représentants des conseils centraux trouvent scandaleux qu'avec seulement 17 journalistes, comme le demande Quebecor, la salle de rédaction du Journal de Montréal devienne une des plus petites, sinon la plus petite salle de rédaction pour un quotidien payant de même envergure en Amérique du Nord. « C'est une insulte envers tous les lecteurs du journal », a lancé le président Gaétan Châteauneuf. « Comment peut-on prétendre faire un journal de qualité avec aussi peu de personnel ? », de conclure la présidente Pierrette Poirier. Le plan de Quebecor est simple : moins d'information, plus de profits. L'employeur n'a qu'un objectif mercantile qui n'a rien à voir avec la défense de l'intérêt public.
À propos du Conseil central de la Montérégie (CSN) et du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN)
Le Conseil central de la Montérégie (CSN) regroupe 207 syndicats et 33 133 travailleurs et travailleuses. Il couvre un territoire allant de Salaberry-de-Valleyfied à Sorel-Tracy, de Saint-Jean-sur-Richelieu à Granby en passant par la Rive-Sud de Montréal et Saint-Hyacinthe.
Pour sa part, le Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) regroupe près de 94 000 membres du secteur public et du secteur privé, répartis au sein de 400 syndicats sur le territoire des régions administratives de Montréal, de Laval et du Grand-Nord.
Renseignements:
Luc Bessette, Service des communications de la CSN
Cellulaire : 514 703-0775.
Source : Conseil central de la Montérégie (CSN)
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