TORONTO, le 10 juin 2016 /CNW/ - Alors que l'économie canadienne doit composer avec des exportations moins élevées que prévu, les faibles investissements des entreprises et les conséquences des feux de forêt en Alberta, la croissance du PIB réel devrait atteindre 1,4 % en 2016, selon le dernier rapport Perspectives économiques RBC.
La diminution (annualisée) de 1,0 % au deuxième trimestre posera un obstacle, mais l'on prévoit que cette phase de contraction sera brève. D'après les Services économiques RBC, une reprise de la production pétrolière et les travaux de reconstruction dans la région du nord de l'Alberta dévastée par les incendies, de même qu'une hausse probable des exportations, stimuleront la croissance au deuxième semestre de l'année. La croissance du PIB réel devrait atteindre 4,0 % au troisième trimestre, puis ralentir pour se fixer à 2,1 % au quatrième trimestre.
« Ce parcours en dents de scie annonce une autre année de croissance modérée pour l'économie canadienne, affirme Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Les consommateurs canadiens propulsent l'économie nationale en enregistrant un nombre record ou presque de ventes d'automobiles et de maisons, et pour le moment, leur endettement semble raisonnable. »
L'Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, productrices de pétrole, ressentent toujours les effets de la réduction des dépenses des entreprises et des consommateurs.
« Il n'est pas surprenant que les sociétés énergétiques continuent de réduire leurs dépenses, mais selon un récent sondage de Statistique Canada, les sociétés des autres secteurs prévoient, elles aussi, investir moins cette année, ce qui est plutôt inquiétant », dit M. Wright.
Étant donné la volatilité à court terme de l'économie canadienne, la Banque du Canada maintiendra probablement le taux cible du financement à un jour à 0,5 % jusqu'à la fin de 2016. Selon les prévisions des Services économiques RBC, l'économie canadienne affichera une croissance de 2,0 % l'an prochain, car la hausse des prix du pétrole suscitera une augmentation des investissements des entreprises.
Le dollar canadien imite le bond des prix du pétrole
Le pétrole a frôlé les 50 $ le baril à la fin de mai et au début de juin en raison de la chute de la production aux États-Unis et des interruptions temporaires au Canada et dans certains pays émergents.
Le dollar canadien a suivi le bond des prix du pétrole au deuxième trimestre, récupérant plus de 0,08 $ US par rapport à son niveau le plus bas, soit 0,68 $ US en janvier. D'après les Services économiques RBC, les prix du pétrole poursuivront leur croissance en 2017 et la Banque du Canada sera en position d'augmenter le taux cible du financement à un jour, deux bonnes nouvelles pour la monnaie canadienne. Le dollar canadien devrait s'établir 0,80 $ US à la fin de 2017.
Divergence des provinces
Les rajustements constants en réponse à la faiblesse des prix du pétrole continueront d'entraîner une divergence marquée entre les taux de croissance provinciaux en 2016. En effet, trois provinces productrices de pétrole (Alberta, Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador) afficheront un repli plus marqué et trois provinces consommatrices de pétrole (Colombie-Britannique, Ontario et Manitoba) enregistreront une bonne croissance. En fait, le groupe Services économiques RBC a haussé ses prévisions de croissance du PIB en 2016 pour l'Ontario et la Colombie-Britannique. Il a toutefois abaissé ses prévisions pour l'Alberta et la Saskatchewan à la lumière de la faiblesse persistante des dépenses d'investissement dans le secteur de l'énergie et, dans le cas de l'Alberta, des importantes interruptions causées par les feux de forêt.
À l'extérieur du Canada
L'économie américaine rebondit
Aux États-Unis, les données économiques indiquent un redressement prononcé en avril, alors que les ventes de maisons atteignaient leur rythme le plus rapide depuis la fin de 2007 et que les exportations affichaient leur taux de croissance le plus élevé en six mois. Appuyés par des augmentations de salaire plus solides et un resserrement des conditions du marché du travail, les consommateurs américains ont les moyens de dépenser. « L'économie américaine rebondit après quelques trimestres plus faibles et la baisse de la croissance de l'emploi devrait être de courte durée, laissant présager une hausse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale », soutient M. Wright.
Les perspectives mondiales demeurent inégales
On prévoit que l'économie mondiale affichera une croissance de 3,1 % cette année. La faiblesse des prix de l'énergie et des taux d'intérêt devrait permettre à la plupart des pays développés d'accélérer leur croissance en 2016, alors que l'activité économique des marchés émergents sera plus modeste. En Chine, la composition changeante des facteurs de croissance a entraîné une baisse de la demande d'importations, ce qui s'avère défavorable pour les pays émergents qui exportent des produits vers la Chine.
Le document Perspectives économiques et financières de RBC pourra être consulté en ligne dans son intégralité à compter de 7 h (HE). Un document distinct intitulé Perspectives provinciales, publié par les Services économiques RBC, évalue les provinces en termes de croissance économique, de croissance de l'emploi, de taux de chômage, de ventes au détail, de mises en chantier et d'indices des prix à la consommation.
Vous trouverez un résumé des perspectives économiques de chaque province dans cette infofiche.
RBC
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SOURCE RBC (French)
Bas de vignette : "Perspectives économiques RBC - Activité économique inégale au Canada tout au long de 2016 (Groupe CNW/RBC (French))". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20160610_C8756_PHOTO_FR_710532.jpg
Bas de vignette : "Document infographique soulignant les conclusions du rapport Perspectives économiques RBC (Groupe CNW/RBC (French))". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20160610_C8756_PHOTO_FR_710534.jpg
Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, Recherche économique RBC, 416 974-7457, [email protected] ; Dawn Desjardins, économiste en chef déléguée, Recherche économique RBC, 416 974-6919, [email protected] ; Catherine Hudon, Communications, RBC, 416 974-5506, [email protected]
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