Activités de zoothérapie dans les établissements de détention : La ministre de la Sécurité publique tient à corriger les propos de la CAQ
QUÉBEC, le 30 sept. 2015 /CNW Telbec/ - La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, tient à corriger certains propos tenus aujourd'hui par le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, M. André Spénard, sur le financement de la zoothérapie en milieu carcéral.
« La Coalition Avenir Québec induit la population en erreur. Il est faux de dire que toutes les dépenses liées aux séances de zoothérapie dans les établissements de détention du Québec sont financées à même l'argent des contribuables. Le ministère de la Sécurité publique ne finance pas ces activités. Les coûts de réalisation des programmes d'activités sont assumés en grande partie par les Fonds de soutien à la réinsertion sociale des établissements de détention dont les revenus proviennent des bénéfices générés par le travail effectué par les personnes incarcérées. », a déclaré la ministre.
Les activités de zoothérapie s'adressent généralement aux personnes incarcérées qui présentent des problèmes de santé mentale, des difficultés relationnelles, des déficits d'apprentissage ou une déficience intellectuelle ou cognitive. Ces activités s'inscrivent dans un éventail de programmes et de services de réinsertion sociale.
Les besoins des personnes contrevenantes de chaque établissement de détention sont analysés par le personnel professionnel sur place. La zoothérapie fait partie d'une panoplie de service favorisant la réinsertion sociale.
« Il est important de préciser que, contrairement à ce qu'a affirmé le député de Beauce-Nord, les fonds sont administrés par des conseils d'administration et non par la ministre de la Sécurité publique et qu'il y a des balises à respecter. Pour les fins d'une saine gestion, un vérificateur indépendant vérifie les états financiers des fonds de réinsertion sociale de chaque établissement », a tenu à ajouter la ministre.
Mentionnons en terminant qu'en vertu de la Loi sur le système correctionnel du Québec (LSCQ), un fonds de soutien à la réinsertion sociale est constitué dans chacun des établissements de détention. Ces fonds sont responsables de l'organisation, du financement et de la mise en place des programmes d'activités pour contrer l'oisiveté et favoriser la réinsertion sociale des personnes contrevenantes au cours de leur séjour en établissement de détention.
SOURCE Cabinet de la ministre de la Sécurité publique
Source : Emilie Simard, Attachée de presse de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Lanaudière, 418 643-2112 ; Pour information : Alexandra Paré, Relationniste, Ministère de la Sécurité publique, 418 646-6777, poste 30274
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