Adaptation aux changements climatiques - La CAQ n'a toujours pas de plan pour protéger notre territoire, déplore Ruba Ghazal
QUÉBEC, le 21 avril 2021 /CNW Telbec/ - Près d'un an après l'échéance de la stratégie gouvernementale d'adaptation aux changements climatiques, la CAQ n'a toujours pas présenté de plan pour protéger le territoire québécois des bouleversements climatiques telle que l'érosion des berges, déplore la députée de Mercier et responsable pour Québec solidaire en matière d'environnement, Ruba Ghazal, qui presse le ministre Benoît Charette de présenter une nouvelle stratégie d'ici la fin de l'année 2021.
« La job du ministre de l'Environnement, ce n'est pas juste de mettre des rabais sur les voitures électriques, c'est aussi de protéger notre écosystème et sa biodiversité. L'érosion des berges, les inondations et les feux de forêt qui se multiplient, ce sont des conséquences directes des changements climatiques et la population en subit déjà les impacts. Parlez-en aux gens des Îles-de-la-Madeleine, qui voient leurs berges disparaître sous leurs yeux depuis des années! Comment ça se fait que la stratégie gouvernementale d'adaptation aux changements climatiques a expiré l'an dernier et que la CAQ n'a toujours pas déposé de nouveau plan pour lutter contre ces bouleversements? » s'inquiète Mme Ghazal.
Sur les 128 pages du Plan pour une économie verte présenté par le ministre de l'Environnement l'automne dernier, à peine une page porte sur la protection de la biodiversité et des écosystèmes. En matière de protection des berges, le gouvernement a annoncé des investissements de 76 millions de dollars pour tout le Québec alors que pour les Îles-de-la-Madeleine seulement, des investissements de 80 millions $ seraient nécessaires.
Face à l'urgence climatique, la députée de Mercier presse le ministre de l'Environnement, Benoît Charette, de présenter une nouvelle mouture de la stratégie gouvernementale d'adaptation aux changements climatiques d'ici la fin de l'année 2021.
« Si la pandémie nous a appris une chose, c'est qu'on ne peut plus se permettre d'être pris de court. Il faut agir en amont, sinon on va le regretter plus tard et ça va nous coûter encore plus cher. Le ministre Charette doit arrêter de brandir son plan vert comme s'il était la solution miracle à tous les problèmes: ça prend une vraie stratégie ambitieuse et des investissements conséquents pour adapter le territoire québécois au défi des changements climatiques », conclut Ruba Ghazal.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Sandrine Bourque, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 560-0361 ou [email protected]
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