Adaptation aux impacts des changements climatiques - Le gouvernement du Québec et les villes de Québec et de Lévis financent une étude sur le front salin du Saint-Laurent
Nouvelles fournies par
Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques14 sept, 2016, 15:07 ET
QUÉBEC, le 14 sept. 2016 /CNW Telbec/ - Une aide financière totalisant 300 000 $ pour la réalisation d'une étude portant sur la vulnérabilité actuelle et appréhendée des prises d'eau portable dans le fleuve Saint-Laurent dans la région de Québec a été annoncée aujourd'hui par le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, accompagné du maire de Québec, M. Régis Labeaume, et du maire de Lévis, M. Gilles Lehouillier. L'étude qui sera menée par la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ), en partenariat avec le consortium Ouranos, est financée à parts égales par le Ministère et par les villes de Québec et de Lévis.
« Le Saint-Laurent est l'une des plus importantes sources d'eau douce au monde. L'effet des changements climatiques se fait déjà sentir dans la région du golfe Saint-Laurent, notamment par les tempêtes et les grandes marées et par l'érosion côtière sévère. Nous devons mieux comprendre les effets des changements climatiques sur le fleuve Saint-Laurent, notamment en ce qui a trait au déplacement du front salin. Cette connaissance va nous outiller pour mieux nous adapter aux impacts des changements climatiques et pour renforcer la résilience de la population à l'égard de ceux-ci », a déclaré le ministre Heurtel.
La hausse du niveau marin et la baisse du débit du Saint-Laurent dues aux changements climatiques risquent de provoquer une remontée du front salin, situé présentement entre l'île aux Coudres et l'île d'Orléans, vers Québec et Lévis. Cette remontée d'eau saline comporte de nombreux enjeux socio-économiques, notamment l'approvisionnement en eau potable des deux villes, et pourrait perturber les écosystèmes particuliers de cette zone.
L'étude permettra de mieux comprendre les conditions du front salin du fleuve Saint-Laurent et d'évaluer l'impact d'une intrusion saline sur les prises d'eau potable des villes de Québec et de Lévis, et ce, dans le but de déterminer les meilleures solutions d'adaptation pour les municipalités concernées.
Rappelons que le Saint-Laurent constitue la source d'approvisionnement en eau potable de près de la moitié des Québécois. Dans la seule région de Québec, quatre prises d'eau alimentent les usines de traitement de l'eau de Québec et de Lévis. Pour ces deux grandes villes, le fleuve fournit l'eau potable à près de 200 000 personnes.
« En matière de protection des sources d'eau, les enjeux sont considérables et, si nous désirons trouver des solutions innovantes et adaptées, nous devons connaître le plus précisément possible l'évolution de l'avancée vers l'ouest de la salinité dans le fleuve. Offrir une eau potable de qualité est notre responsabilité et nous prenons les moyens nécessaires pour y parvenir », a déclaré le maire Labeaume.
« Aujourd'hui, dans des dossiers aussi vitaux que la protection de l'eau potable, il nous faut travailler de plus en plus sur de grands ensembles et en concertation avec tous les intervenants. C'est ce que nous avons décidé de faire à la Communauté métropolitaine de Québec. La Ville de Lévis est très ferme sur la protection de ses sources d'eau potable et la mise en valeur du fleuve et de ses affluents », a déclaré le maire Lehouillier.
L'aide financière accordée par le MDDELCC provient du Fonds vert et est versée dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques. L'acquisition de connaissances et la recherche sont des volets importants de ce plan qui vise à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % sous leur niveau de 1990 d'ici 2020 et à améliorer la résilience de la société québécoise à l'égard des impacts des changements climatiques.
« Grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, le gouvernement soutient les municipalités, les instituts de recherche, les citoyennes et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. En plus de favoriser la relance et le développement durable de notre économie, cette action concrète, qui s'inscrit dans notre Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques, nous permet de lutter, ensemble, contre les changements climatiques, afin d'assurer une qualité de vie à nos enfants. Faisons-le pour eux! », a conclu le ministre Heurtel.
SOURCES : |
INFORMATION : |
Emilie Simard |
Relations avec les médias |
Attachée de presse |
Ministère du Développement durable, |
Cabinet du ministre du Développement |
de l'Environnement et de la Lutte contre |
durable, de l'Environnement et de la Lutte |
les changements climatiques |
contre les changements climatiques |
Tél. : 418 521-3991 |
Tél. : 418 521-3911 |
|
Paul-Christian Nolin |
|
Attaché de presse |
|
Cabinet du maire de la Ville de Québec |
|
Tél. : 418 641-6434 |
|
Zoé Couture |
|
Attachée de presse |
|
Cabinet du maire de la Ville de Lévis |
|
Tél. : 418 998-7851 |
SOURCE Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
SOURCES : Emilie Simard, Attachée de presse, Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521-3911; Paul-Christian Nolin, Attaché de presse, Cabinet du maire de la Ville de Québec, Tél. : 418 641-6434; Zoé Couture, Attachée de presse, Cabinet du maire de la Ville de Lévis, Tél. : 418 998-7851; INFORMATION : Relations avec les médias, Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521-3991
Partager cet article